J'aime bien cette phrase : les médias ne nous disent pas ce qu'il faut penser mais ils nous disent à quoi il faut penser.
Je me demande si on pourrait touver une formulation analogue pour le monde politique. Et cela fait plus de quinze ans que je me pose la question.
Je vais utiliser ce blog pour donner ma vision des choses. Je vais éviter de balancer des avis péremptoires sans refuser l'expérience vécue, bien au contraire. Je vais donc donner mon avis sur la méta-politique : la politique (souvent discrète) qui organise la politique visible.
Cette dimension organisatrice est exprimée par nos textes juridiques (la constitution notamment) qui définissent les conditions de la démocratie. Dans "La force de gouverner", Nicolas Rousellier plante un décor frappant sur l'évolution du pouvoir exécutif en France depuis la révolution de 89. Cela donne un recul historique qui permet de mieux apprécier le cadre juridique actuel et donc toutes les dérives qu'il autorise.
Dans le prochain billet, je donne ma lecture du livre important de Roussellier.
Quand cela est nécessaire, le pouvoir exécutif sait être discret. Inévitablement pourtant, il laisse des traces de son action. Un exemple magnifique nous est donné avec la loi relative au renseignement de 2015.
Les services de renseignement sont l'outil ultime du pouvoir, à la fois garants d'efficacité et d'invisibilité. Dans un billet de blog, je vais analyser en détail la partie de cette loi qui traite de la lutte contre le terrorisme à partir de la captation massive des données sur internet.
Cela donnera une idée argumentée de tous les problèmes soulevés et de la place que prennent les services de renseignement dans l'ombre du pouvoir exécutif.
Cette face obscure de la démocratie, des lanceurs d'alerte comme Snowden savent ce qu'il en coûte de les révéler.
Mais qu'en est-il en France ? Quel traitement est réservé aux lanceurs d'alerte ?
Dans cette partie du blog, je propose de sortir des généralités abstraites à partir du cas des lanceurs d'alerte. L'expérience sensible, la psychologie, le vécu sont aussi des biais intéressants pour approcher la face obscure de la démocratie. Cette analyse sera l'apport le plus original de cette publication.