Cette partie du journal décrit la situation pendant les années qui suivent mon retour à Toulouse (98-2000 pour l'essentiel). Cela fait suite aux quatre textes déjà publiés. C'est un long document qui décrit comment le quotidien peut être envahi et parasité par des pressions anonymes. C'es un chaos quotidien. La raison de tout cela va s'imposer à mon esprit et fera l'objet de la dernière partie de ce journal (partie VI).
Résumons rapidement les événements passés comme je les vois. En 97, je fatigue la hiérarchie militaire qui donne l’ordre de se débarrasser de moi en organisant une insurrection des élèves pour demander mon départ. Ces accusations donnent l’idée à une véritable victime de viol de se manifester en écrivant un mot. Je mets toutes les preuves que je trouve de côté mais le mot de l’enfant est volé dans mon bureau. Je récupère son nom lors de la remise des manuels scolaires en fin d’année. Les vacances arrivent. L’affaire est jugée si sérieuse que l’armée décide de faire comme si rien ne s’était passé et je suis réintégré dans le lycée de Baden-baden que je considère maintenant comme une prison. Je me laisse convaincre de rendre ou détruire toutes les preuves en ma possession. Il ne reste plus que quelques photocopies envoyées par courrier postal (la liste des élèves présentes le jour de la rédaction des fiches contre moi) et, enfoui dans ma mémoire, le nom de famille de l’enfant victime.
Je pense en avoir fini avec le service secret militaire, la DPSD (devenue depuis DRSD).
La suite des événements fait l’objet de ce document joint, tiré de la partie du journal qui commence en septembre 98 et en gros jusqu'à l'année 2000. Je l’enverrai plus tard à la justice. Le réel devient une scène de prestidigitation bizarre, de blagues ennuyeuses, de tromperies minables et néanmoins inquiétantes. En fait le réel devient un tissu de provocations dont je ne comprends pas le but. Tout semble être insignifiant comme une accumulation de détails dénués de véritable intérêt. Assommant à écrire et à relire, et à l’époque traumatisant.
Mais cela fait partie de l’histoire et finalement tout prendra sens dans le billet suivant.
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