Voici l’ultime chronique d’un Autre monde. Car tout a une fin. Et forcément un commencement. Lequel ? Avec un constat sans appel à la clé : exception faite des médias spécialisés, la politique du handicap et de la dépendance n’intéresse guère les médias – à commencer par Mediapart – sans accroche forte ou actualité choc, à l’instar de la première formation en France consacrée à l’accompagnement sexuel, au même titre que la seconde d’ailleurs ; ensuite, les médias vont s’en lasser et tout « rentrera dans l’ordre ».
On ne peut pas appréhender correctement ce qu’on ne connaît pas. Or, le monde du handicap et de la dépendance est méconnu, sa réalité trop fréquemment sordide est ignorée, sauf par les initiés, les victimes et leur entourage. En effet, qui sait que, encore en 2015, dans certaines maisons de retraite, on met des couches à des hommes pour les empêcher de se masturber ou pour ne pas avoir à les mettre sur des toilettes ?
Qui sait que, dans certaines maisons de retraite – et « certaines » est un euphémisme, hélas –, une partie du personnel traite les hommes et les femmes de vieux cochons ou de vieilles cochonnes parce qu’ils ont envie de faire l’amour ? Qui sait que, dans certaines maisons de retraite, lorsqu’un couple y rentre, on les met dans des chambres séparées ? Qui sait que, toujours dans des maisons de retraite, vous pouvez parfois rester assis pendant des heures sur votre chaise percée, en attendant qu’on s’occupe de vous ? Ça vous donne envie de finir en maison de retraite, un jour ? Pas à moi. Ce genre de traitement est indigne du pays des droits de l’homme et du citoyen.
Mais c’est une réalité qu’on ne découvre que si on y est confronté, donc quand c’est trop tard. Et ce n’est guère mieux dans bon nombre de « foyers de vie » recevant des personnes handicapées, très handicapées pour le coup. Si on s’offusque de ces traitements, de cette maltraitance banale et quotidienne, c’est vraiment de façon très discrète, à peine audible. En tout cas, pas suffisamment bruyante pour être entendue par les médias et les politiques. C’est bien dommage, parce que ça aussi c’est notre France.
Et une question m’interpelle : peut-on appeler « démocratie » un pays où la dignité humaine est autant bafouée et où on dénombre cinq millions de personnes vivant dans la solitude, d’après une étude que vient de publier la Fondation de France (http://www.20minutes.fr/societe/1650039-20150710-cinq-millions-francais-proie-solitude) ? On a les aménagements « humanistes » qu’on veut ou qu’on peut. Quant à l’éthique, c’est quoi cette insulte à la tranquillité d’esprit ? Qu’on se rassure, je délire, j’exagère pour me donner l’excuse de retourner dans Mon monde, celui du refus de renoncer et de fermer les yeux sur les inhumanités qui se voilent la face derrière leur burqa de bonne conscience. Et pour me consacrer à l’écriture de nouveaux livres. Ça me manquait depuis la parution de mon autobiographie. On a également les addictions qu’on peut, ou qu’on veut… Même lorsqu’on est un « têtard à tuba ». C’est un gage de normalité pas désagréable.
Aménagements encore… Dans un article de Mediapart, intitulé Les inégalités atteignent un point critique, selon l’OCDE, on pouvait lire : « "Nous avons atteint un point critique. Les inégalités dans les pays de l’OCDE n’ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons. Les chiffres prouvent que les inégalités croissantes nuisent à la croissance. Le sujet pour une action politique est autant social qu’économique. En ne s’attaquant pas au problème des inégalités, les gouvernements détruisent leur modèle social et nuisent à leur croissance à long terme", avertit le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, en préambule au dernier rapport de l’institution "Pourquoi moins d’inégalité profite à tous", publié le 21 mai. » Et tout l’article est à l’avenant. Une constatation alarmante, révoltante, désespérante. Mais pourquoi faire ? La dernière phrase de l’article n’est guère optimiste.
Mais il n’est pas nécessaire d’être un grand devin pour faire le même constat que l’OCDE, qui a mis du temps pour y arriver. Il a fallu toutes ces années pour admettre cette vérité tellement évidente, sauf pour ceux qui nous dirigent en gagnant au minimum 10 000 €/mois avec, pour notre Grand Timonier à nous, un très rondelet pactole de près de 15 000 € mensuels. Et pourquoi ? Pour creuser méthodiquement et très opiniâtrement les inégalités, détruire le tissu social, accroître le fossé entre la France d’en haut – très haut même – et la France d’en bas – de plus en plus bas –, et ne laisser que de la précarité, de la misère et de la souffrance derrière eux. Avec un profond sentiment de gâchis dû à une abyssale incompétence, prétentieuse et pleine de morgue de surcroît.
Nos dirigeants détruisent notre tissu social sans états d’âme, bien campés dans leur bon droit, « droits dans les bottes », comme disait Juppé. C’est dramatique. Je n’aimerais pas être à la place des travailleurs sociaux, pour avoir été en contact avec cette misère pendant plusieurs années et obligé d’admettre mon impuissance à aider par manque de moyens. Une impuissance très difficile à assumer à la longue, surtout au regard des investissements municipaux, départementaux et régionaux, en matière d’infrastructures et d’aménagement des lieux publics. Combien de fois la mairie de Strasbourg n’a-t-elle pas fait réaménager la place Kléber en quelques années, par exemple ? Tandis que, dans cette ville très touristique, la misère grouille en périphérie, isolée et sans espoir, muette et résignée. Je ne sais toujours pas quelle est la place et la valeur réelles d’un être humain dans notre société ; je sais juste qu’il passe après l’apparence et le tape-à-l’œil (cf. l’aménagement des ronds-points et des lieux affectionnés par les touristes).
La question est pudiquement voilée par des silences administratifs et politiques. Et que dire du voyage en jet privé, à 3200 €, de Sarkozy pour aller au Havre et celui de Valls pour se rendre à la finale entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin, à Berlin, aux frais du contribuable ? L’immoralité frôle l’amoralité en politique.
En parlant d’aménagement, depuis le 18 mai 2015, le stationnement est gratuit pour les personnes en situation de handicap, sur tous les emplacements, y compris non-réservés (elles servent à quoi alors, les places réservées, avec un marquage au sol qui a dû coûter bonbon ?), pour les personnes titulaires de la carte européenne de stationnement. Une bonne chose pour certains, une décision stigmatisante pour d’autres – notamment la mairie de Strasbourg qui, comme par hasard, allait aboutir « enfin » à un accord consistant à réduire le coût du stationnement pour les personnes « handicapées », reconnaissant « enfin », après des années de tractations, que c’était injuste de les faire payer plein pot alors qu’elles mettent souvent a minima deux fois plus de temps que l’Homo sapiens modernus pour se déplacer en fauteuil roulant pour un même trajet.
Et on peut légitimement se demander pourquoi c’est gratuit sur « toutes les places » à l’exception des « parcs de stationnement disposant de bornes d’entrées et de sorties accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule », c’est-à-dire les parkings fermés ? À moins de ne pas vouloir contrarier les Vinci, Effia et autres Q-Parc et, bien sûr, les parcs gérés par les villes. Un sou c’est un sou. Et trop de charité risque de tuer la charité. En fait, l’argument de la stigmatisation, invoqué par la municipalité strasbourgeoise, sous prétexte d’égalité des droits, était sacrément spécieux et fallacieux. En effet, où se niche l’égalité dans cette affaire ? Et quel est le crétin qui se sentirait stigmatisé parce qu’il a la chance de bénéficier d’une gratuité en ce bas monde où tout se paye cash ? Combien ont chopé un PV inique pendant toutes ces années, comme ça m’est arrivé alors que j’étais en réanimation d’où, comme tout le monde le sait, il est très facile d’alimenter le parcmètre ; et impossible de faire sauter l’amende ? Et puis, pourquoi faire simple ?
Dans certaines villes le stationnement gratuit n’excédera pas douze heures d’affilée (telle Colmar), dans d’autres vingt-quatre heures (à l’instar de Strasbourg), c’est ça l’art d’empoisonner le cadeau. En effet, comment voulez-vous connaître le règlement appliqué dans chaque patelin, sauf à appeler la mairie ou la gendarmerie du coin, avant de vous y rendre ? Vive la simplification de la vie des personnes en situation de handicap ! Vive les lois de simplification hollandaise ! Jamais contents ces « handicapés ». Ou pas dupes ? En revanche, les municipalités ont tout à fait raison de craindre une explosion des fraudes, d’autant que les MDPH distribuent assez facilement les cartes européennes de stationnement, comme lot de consolation pour les mécontents et les frustrés (la plupart du temps légitimes).
Autres couacs d’aménagement. J’étais à la mairie de Strasbourg. Elle est accessible en… passant par le garage et le sous-sol. C’est fréquent dans les administrations, notamment dans les mairies. C’est révélateur de la place des personnes en situation de handicap moteur dans notre société. Justes bonnes à passer par derrière ou par en bas. C’est trop coûteux par l’entrée principale et ça risquerait de la défigurer. Mais le pompon, c’est la succursale de la Banque de France, à Strasbourg. Surréaliste. C’est la première fois que j’y allais, et la dernière. Je me suis retrouvé devant dix marches en marbre et aucune accessibilité. Nada. À côté de moi, une femme en fauteuil roulant. En face d’elle, une employée des lieux assise sur les marches, en train de trier les documents du dossier de la dame « en situation de rejet discriminant ». C’est innommable. Surtout lorsqu’on connaît les moyens de la Banque de France. Vive l’égalité des droits et des chances, le respect de la dignité humaine ! Le foutage de gueule et l’hypocrisie franco-française.
Aménagement, vous avez dit aménagement ? Tous ces espaces, ces rues piétonnes que l’on continue de décorer de pavés mortels pour le dos et les fesses des « handicapés », des enfants en poussette et des cyclistes, avec une belle constance sourde à la réalité de certains. Alors même qu’il existe des pavages confortables, si j’ose dire.
Aménagement culturel en retard de plusieurs trains, lorsqu’on remarque tous ces regards qui me dévisagent à longueur de déambulation. Mais comment s’en étonner lorsqu’on entend des mères répondre sèchement à leur enfant qui demande ingénument : « Il a quoi, le monsieur ? », « Tais-toi et avance ! » C’est idéal comme éducation, très formateur. Ce n’est pas ainsi qu’on fera évoluer le regard vers une société plus inclusive et sans préjugés réducteurs. Ce n’est pas l’enfant qui a un problème, c’est la mère, ce sont les parents, tous ces « adultes » sclérosés, angoissés et dopés aux préjugés.
Parallèlement d’autres « aménagements » culturels se mettent progressivement en place. Ainsi en va-t-il de l’accompagnement sexuel, ce sujet brûlant et idéalement polémique sous nos latitudes allergiques, ô combien, à l’argent, au sexe et aux handicaps, surtout lorsqu’ils sont réunis, comme c’est le cas pour l’accompagnement à la vie affective, sensuelle et/ou sexuelle des personnes en situation de dépendance. Ce qui n’a pas empêché l’APPAS d’être primée le 15 juin dernier pour ses engagements en faveur de cette cause si controversée, probablement au grand dam de ses opposants. De surcroît, l’association s’est vue décerner le prix « coup de cœur » par la Fondation d’entreprises OCIRP – c’est-à-dire par des Mutuelles qui ne sont pas particulièrement réputées pour aimer les risques… ; elle a été choisie parmi plus de 260 candidatures.
Certes, ce prix est purement symbolique car, d’un point de vue très pragmatique, la récompense – un plan média d’une valeur approximative de 2 à 3000 € – n’est pas d’un grand apport pour des associations qui n’ont pas les moyens pécuniaires de mettre leurs actions en œuvre. Elle n’en est pas moins importante pour l’APPAS dans le contexte actuel parce que c’est une reconnaissance officielle d’une cause à moitié illégale – ou à moitié légale. Son président étant juridiquement considéré comme un proxénète bénévole
! D’où la volonté d’obtenir à terme un aménagement de la loi, par le biais d’une proposition de loi demandant une exception à la loi sur le proxénétisme.
En outre, une conférence à Grenoble et une autre à Soustons, à trois jours d’intervalle, sur le même thème de la vie affective-etc. des personnes en situation de handicap, devant deux publics très différents, montrent l’intérêt croissant pour cette cause tellement polémique, malheureusement. Dans chaque ville, nous avons fait des rencontres humanisantes et réjouissantes. À Soustons, un couple extra-ordinaire à tous points de vue. Elle, une très belle femme engagée et humaniste de cinquante-huit ans. Lui, un jovial et affable homme de trente-huit ans, artiste-peintre de renommée internationale. Carol est présidente d’une association qu’elle a fondée en 2013 et d’un centre d’accueil de jour que lui a inspiré Marc, son fils en situation de déficience intellectuelle. Rémi la soutient et milite à ses côtés. Ils sont passionnants, enthousiasmants, généreux et lumineux. Sa peinture, nous a tout de suite emballés.
Leur couple, nous a séduits, dans un jeu de miroirs peu courant, exaltant et frustrant à la fois, du fait de la distance qui nous sépare. C’est agréable de se « retrouver » dans des « semblables » inversés. Rencontre magique au fin fond des Landes, indéfinissable et stimulante, au milieu d’un périple de 4500 km en quatorze jours. J’aime ces aménagements malicieux de la vie.
Aménagement psycho-politique urgent. On savait Nicolas Sarkozy minable mais pas à ce point. C’est si en dessous de tout, qu’il faudrait lui aménager une chambre de repos capitonnée et fermée à double tour. « De toute façon, le bègue, je vais le crever », formule indigne d’un ancien président de la République qui a la prétention de se représenter en 2017, dont il a gratifié François Bayrou devant témoins. C’est méchamment, bêtement et volontairement insultant et discriminant. De quoi porter plainte et gagner avec certitude, me semble-t-il. Cependant, ce qui est le plus désolant, c’est qu’un tel personnage puisse avoir encore autant de soutien. Je me demande ce que ces gens ont dans la tête ? J’espère que Juppé va lui barrer le passage pendant les primaires. Et ce type se prétend républicain…
Enfin, aménagements européens ou enterrement sordide ? Les Grecs ont voté le 5 juin à plus de 61 % en faveur du non, lors du référendum d’urgence pour ou contre le plan d’austérité que veut imposer la Commission européenne à un de ses membres. Quelle claque pour Juncker, Merkel, Hollande, Sarkozy et compagnie ! Quelle victoire pour Tsipras ! Pour la démocratie. Pour le berceau de la démocratie, il y a près de 3000 ans. Juste retour des choses. Mais à quel prix ? Une reddition sans gloire ou une stratégie politique (enfin) de haut-vol ? Le néolibéralisme, le conservatisme et la connerie politicarde ont des burqa idéologiques en béton armé. Qui va céder ? Qui va crever ? Le peuple bien sûr. Le petit peuple, le peuple des pauvres gens, et la démocratie, si l’intelligence politique, le bon sens et l’humanisme ne prennent pas le dessus.
En attendant, chapeau les Grecs ! Ils ont au moins le mérite inestimable de sauver leur honneur et leur dignité. Triste consolation ? On le saura très vite. Il leur restera leur courage et la volonté de se remettre debout, avec ou sans l’Union européenne. En janvier, il y avait quatre millions de français dans la rue pour défendre la liberté d’expression. La démocratie prend l’eau et personne ne bouge, les rues sont vides de sens et pleines d’indifférence ou d’indolence. À qui le tour après les Grecs ? Qui osera se soulever après les Grecs ? Les Espagnols ? Les Irlandais ? Par pitié, ne cédez pas, Monsieur Tsipras. Ne vendez pas votre âme et celle du peuple grec au néolibéralisme ! Yanis Varoufakis n’a pas démissionné par hasard… Sauf erreur de ma part.
Un conseil, soyez le Mad Max des temps modernes.
Le dernier de George Miller est parti pour devenir un classique, un incontournable dans son genre. C’est une réussite techniquement décoiffante, dans un décor hallucinant, portée par des acteurs impeccables – Tom Hardy et Charlize Theron. Vue sous cet angle, la fin du Monde est une Apocalypse réjouissante et jubilatoire. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes et une sacrée preuve de talent.
Si vous aimez le fantastique, allez voir Ex Machina d’Alex Garland, un petit film au scénario vachement intelligent, aux acteurs peu connus mais parfaits et aux effets spéciaux très réussis.
Ce n’est pas le cas de La tête haute d’Emmanuelle Bercot, présentée à Cannes. Le sujet aurait pu être intéressant s’il avait été traité avec plus de finesse, trop c’est trop et certaines invraisemblances plombent le film, malgré une Catherine Deneuve et un Benoît Magimel qui font correctement leur boulot, c’est-à-dire du Deneuve avec ses tics de jeux habituels et Magimel un peu aussi.
Idem pour Un moment d’égarement de Jean-François Richet, remake d’un film éponyme de Claude Berri. Je me demande si c’était bien nécessaire. François Cluzet en fait trop, les actrices ne sont pas convaincantes – contrairement à la première version –, seul Vincent Cassel est parfait. Mais peut-on remplacer Jean-Pierre Marielle aussi facilement ? Au final, c'est un film gentil idéal pour la télé.
Une seconde mère de la brésilienne Anna Muylaert, avec la magnifique Regina Casé, est d’un autre niveau. J’ai adoré l’histoire de cette nounou esclave des temps modernes mise face à ses paradoxes. La dernière image est sublime.
Idem pour Mustang de Deniz Ganze Ergüven, un film turc terriblement magnifique ou magnifiquement terrible, une chronique sociale qui décrit l’existence de cinq sœurs enfermées par leur oncle pour préserver leur virginité jusqu’au mariage forcé. Et la révolte salutaire de la cadette. À voir sans faute.
Quant à Love & Mercy de Bill Pohlad, avec un Paul Dano et un John Cusak parfaits dans leurs rôles, c’est un biopic vraiment très réussi, prenant du début à la fin. Vive les Beach Boys et Brian Wilson, un génie méconnu à la vie terrible et rédemptrice à la fois.
En revanche, Victoria de Sebastian Schipper est un thriller à réserver aux cinéphiles, me semble-t-il. Les autres risquent de s’ennuyer et de trouver le film creux, indifférents aux prouesses techniques assez bluffantes.
Enfin, Tale of Tales, une coproduction italo-franco-américaine de Matteo Garrone, ou l’art de perdre son âme. Où est passé l’auteur de Gomorra ? On prend trois contes napolitains qu’on fait interpréter en anglais (vers la fin du film, un ténor chante brusquement en italien, le ridicule ne tue pas) et pas par n’importe qui : Vincent Cassel, John C. Reilly, Salma Hayek, etc., et c’est censé faire un film, alors qu’on ne voit pas le lien entre les trois histoires, si ce n’est qu’à la fin, on réunit les personnages principaux de façon artificielle. De plus, les effets spéciaux ne sont pas convaincants. Dommage, il y avait de quoi faire…
Bonnes vacances et bel été