Nous, association féministe accompagnant des femmes étrangères, constatons chaque jour sur le terrain l'impact de la politique migratoire sur les femmes exilées.
En effet, la violence administrative dont elles sont régulièrement victimes ne fait qu'ajouter un traumatisme à celui déjà présent en raison de l'exil.
De plus, elles connaissent des particularités en raison de leur genre dont l'Etat ne tient pas compte : accès aux soins, à un herbegement adapté, etc.
Enfin, le fait d'avoir un enfant est régulièrement un problème face à une administration stricte et non compréhensive qui leur demande parfois de trouver une solution de garde seules pour suivre des formations de langue ou de citoyenneté.
Pour ces raisons, nous appelons à marcher le 17 mars pour la solidarité à l'égard des personnes exilées, des victimes de violences policières et contre le racisme d'État.