Gaza ? La Cité du Mal, dit le grand délinquant. Mais alors, il y aurait une Cité du Bien, qu'il faudrait nommer et montrer, n'est-ce pas ?
Souvenons-nous des Bush successifs et du Mal localisé dans les voies aériennes par l'un des membres du clan.
Des animaux, dit l'un des collègues du grand délinquant. Qui condamnera ces mots organisant l'apocalypse ?
Le nombre de morts et de blessés monte depuis samedi au petit matin d'une terrible entrée en matière du sud au nord, de part en part des murailles derrière lesquelles décision a été prise par le grand matamore au sang chaud d'éradiquer "pour de bon !" et de changer la face du Proche-Orient.
Qui l'arrêtera ? Qui le mettra aux arrêts ? Un cabinet de guerre simplifié vient de faire son apparition. Il en fait partie. L'UE ne se met pas en valeur, elle disparaît.
Menaces de tueries et tueries s'amoncellent dans la terreur humaine et la souffrance. Pas de discussion sur le motif, celui du tableau d'un charnier, il faudra juger ces crimes. Faire justice.
The freedom theater of Jenine... Julio Mer-Khamis... les poèmes et textes de Mahmoud Darwich... les films d'Elia Suleiman, The time that remains, It must be heaven, pour ne citer que les derniers... S'en souvenir toujours.
Quarante semaines de manifestations.
Allez, qu'on nous montre la Cité du Bien, celle où ne règnent ni terreur, ni corruption, ni souffrance !