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C’est ce que recherche à faire la presse, notamment Le Parisien, où maintenant des journalistes mettent en lumière la vie privée de Tariq Ramadan en l’accusant de ne pas être si irréprochable par rapport à sa foi. La presse en apporte ainsi un message manipulateur à la communauté musulmane de France : "regardez, il n’est pas celui que vous pensiez".Encore une fois nous assistons à une volonté de détruire la personne et les idées que représentent Tariq Ramadan par du journalisme voyeurisme de type journal people qui ne cherche qu’à enflammer la scène pour un court instant.
Et cette fois-ci par une manipulation dans le but de décrédibiliser un homme influent tout en cherchant à semer un déséquilibre et le trouble dans une communauté prenant déjà des coups bas par des journaleux sur les moindres « dérives » et mélangeant (volontairement ou non) spiritualité personnelle, cheminement et cadre islamique. L’islam est de toute façon en soi une religion de miséricorde et de pardon.
Une presse en pleine confusion
À quoi jouent les journaux et les journalistes en précisant constamment que certaines choses de sa vie privée seraient aux antipodes de ce qu’il aurait prôné ? Tariq Ramadan parle d’un chemin de vie à prendre. Lutte après lutte. Effort après effort. Il ne s’est jamais positionné en « la morale », il n’est pas Imam, il n’a pas le statut de prêtre. Il semble que la presse patauge en pleine confusion. Ou qu’elle cherche à semer la division.
Dans cette société où l’on montre facilement du doigt celui qui faute, où certains se rassurent à juger l’autre car c’est probablement le chemin le plus facile pour se valoriser et penser que l’on est une bonne personne, il n’est tout de même pas concevable de tomber dans les pièges pervers de certains journaux et d’accepter l’idée que tout ce que Tariq Ramadan représentait précédemment n’était fondé que sur la droiture de sa vie privée. Notre vie privée à tous est faite de tensions, d’épreuves, de compréhensions, de zones d’ombre à comprendre et cet espace-là ne regarde ni la presse, ni la société et ne change strictement rien au travail sur le terrain effectué par le Professeur Tariq Ramadan pour la paix.
Lynchage médiatique ou journalisme bas de gamme ?
Ces pratiques de destruction par la presse, nous l’observons depuis le début de cette affaire qui recherchent avec acharnement à faire vaciller un homme par tous les moyens; tantôt par son parcours académique et cette fois par sa vie privée.
Un coup bien bas à nouveau mais qui ne laissera pas indifférents un grand nombre de personnes étouffants quant à la qualité des médias qui nous servent, encore une fois, du journalisme bas de gamme.
Kevin Allagapen