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Billet de blog 1 février 2022

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Traiter des humains comme des déchets ? ORPEA ?

De toujours je savais qu'on reconnaît le degré de civilisation d'une société à la façon dont elle traite les " fous"... Et depuis déjà plus de 20 ans, je savais que les personnes âgées, tout comme les fous et autres minorités de la société française, étaient maltraités, déconsidérés et bien souvent traités comme des chiens ou des déchets: qui pour le nier ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

De toujours je savais qu'on reconnaît le degré de civilisation d'une société à la façon dont elle traite ses " fous"... Et depuis déjà plus de 20 ans, je savais que les personnes âgées, tout comme les fous et autres minorités de la société française, étaient maltraitées, déconsidérées et bien souvent traitées comme des chiens ou des déchets: qui pour le nier ? 

Le déni venait de toutes parts...

Les familles qui ne voulaient pas le svoir et masser faire...

Les soignants qui, malgré des conditions de travail déplorables n'étaient pas en mesure de le faire savoir sans perdre leur emploi...

Mais surtout, comme dans le cas d'Orpea, des autorités gouvernementales qui laissaient se pratiquer dans les ex-maisons de retraite, rebaptisées Ehpad du temps de Sarkozy - non sans vouloir en tirer un profit certain - des pratiques financières du même acabit de tout ce que les superbes multinationales mettent en place pour optimiser leurs profits de la façon la plus obscène: et là, précisément au détriment des personnes âgées, à peu près considérées comme ce que les nazis en leur temps pratiquaient dans leurs camps de concentration: le ravalement de la personne humaine, sa dégradation, et la promotion de l'indignité !

Qui pour croire que ce qui se passait dans les Ehpads ne se savait pas ?

C'est comme tous les ravalements possibles et imaginables que j'ai vécu dans mon immuablement depuis 20 ans, et pour lesquels je n'ai jamais vu, ou quasiment, une seule personne s'en émouvoir !

Oui les pratiques les plus dégradantes sont à la mode en France: aussi bien chez certains représentants de la police nationale que chez certains hommes ou groupements politiques ....que chez des voisinages hautement criminels, mais qui jouissent toujours, malgré dix ans de dénonciations, d'appuis fort conséquents dans la ville de Paris ou dans le beau pays de France !

Je me suis battue dix ans auprès d'une mère qui n'avait pas fini en Ehpad, grâce à mes interventions et ma lucidité d'alors ( on était au début des années 2000), ça ne m'a pas empêché d'être moi aussi l'objet ( dix ans déjà depuis 2011) des pratiques dégradantes de tout un immeuble... et leurs acolytes extérieurs auprès de tûtes sortes de réels mafieux et proxénètes: et ces mots ne sont pas employés à la légère...

Le procès qui m'a été intenté par le gardien et la direction de Paris-Habitat, le fût à partir d'octobre 2016, pour une procédure fin mars 2017: 

autant dire à l'orée des précédentes élections présidentielles.

Les exactions dans mon logement à l'époque de Noël, couvertes par la peinture de l'entrée de l'immeuble toujours produite par l'artiste-délinquante qui m'a valu plusieurs fois par le passé des jours d'ITT ( donc ce n'était pas rien !) et dont le lien avéré de complicité avec le gardien est prouvé puisqu'elle a aussi peint l'entrée de sa loge (???), et qui ont consisté à pénétrer chez moi, casser des serrures intérieures, en profiter pour boucher à nouveau le lavabo de la salle de bain ( le 21 décembre), et finalement me voir être lynchée dans l'entrée de l'immeuble le 30 décembre par une voisine du 2e étage gauche ( qui ne vit pas dans l'immeuble, elle vit à Nice, comme aucun d'entre eux, sauf celui du 2e face):

qui ne supporta pas de me voir devant l'ascenseur de l'immeuble, alors que c'était la première fois depuis des années que je voulais l'emprunter, ce qui empêchait leur trafic quotidien de ce jour-là, 

sont assez éclairantes du déni de justice de la part de la population ( au premier chef: de la police !) ainsi que des pratiques qui sont aujourd'hui monnaie courante, comme le sont aussi les crimes opérés par des brebis galeuses de la police et les tueries de ces dames par toutes sortes de criminels-terroristes ... Etc...

Mais à deux mois des prochaines élections présidentielles, et dans cette ambiance et air irrespirables qui ont monté avec la montée du fascisme ordinaire et du néo-fascisme contemporain dont parlait si bien Umberto Eco dans un de ses derniers livres, il n'est pas sans intérêt de toujours rappeler que les pratiques des trafiquants, et tout leur système de représailles auprès de leurs opposants, sont une des composantes phares et le symptôme majeur de la déliquescence politique actuelle, qui elle, s'accompagne toujours du déni:

puisqu'elles entérinent un droit à l'impunité: dans des pratiques commerciales illicites, qui, de toujours, sont liées à des composantes fascistes de la population, avec leurs représentants aussi bien parmi les hommes politiques et les grandes entreprises internationales que dans une MAFIA quasi à l'oeil nu !

Seule la police ne la voit pas, la mafia... ???

Et seuls les hommes politiques n'ont rien vu d'Orpéa pendant 20 ans !

Mon oeil ?

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