De la vraie guerre à la guerre des sexes. Lacan avait raison, la politique est une autre façon de continuer la guerre…
On peut le vérifier sur la scène sociale de ce pays ! Là où la guerre, la vraie, l’officielle ou la sale, ne fait pas rage directement, dans toute son horreur, comme celle non-déclarée à Gaza, et qui ensanglante des innocents et civils en nombre, en très grand nombre faut-il ajouter – avec le cortège des graves questions qu’elle soulève, avec les réactions et prises de position officielles de la France, - et que Médiapart vient heureusement de discuter ce 31 juillet, sortant de la torpeur de l’été - , dans nos dites sociétés civilisées, donc, là où apparemment plus rien ne nous rattache à ces pulsions meurtrières d’un genre ancien, le désir de tuer, d ‘éliminer ou de trucider, il en reste encore un reliquat dans la guerre des sexes,… Là où se joue encore nos « anciens instincts de bêtes féroces », pas encore si pacifiées que ça, pour ne pas résister au désir de cracher le morceau et ne s’en prendre encore, et finalement bêtement, qu’à « notre » ex-candidate à la présidentielle, devenue totem et tabou de la meute des loups, comme si celle-ci n’avait droit à rien, ni à l’erreur, ni à son humanité défaillante, comme nous tous, et souvent moins d’ailleurs … C’est assez désolant et aussi navrant, même si cela vient d’une des plus belles plumes de Médiapart !
Rappelons qu’elle fut la première femme à transgresser, de triste mémoire, la Loi des Machos Français, de droite comme de gauche, de cette si belle et grande France- regardée comme très ringarde à l’étranger-, pour briguer ce poste ô combien stratégique de la meute des politicards français… Bien sûr le tout récent billet du si apprécié Hubert Huertas, à son propos, ne laisse pas indifférent. Plus, il interroge sacrément. Comment, lui aussi se mettant à hurler avec les loups ? Ca vaut question.
Pourquoi ne pas avoir choisi, par exemple, de cibler le futur candidat potentiel à ce poste, je crois, pour démasquer encore une fois cette période infâme dans la vie politique française, celle de la présidence de Nicolas Sarkozy, ou alors questionner, en lien direct peut-être ( ?), les 51 kilos de Coke qui viennent de disparaître Quai des Orfèvres ? Allez les mecs, pourquoi ne pas se coltiner plutôt la France des Flics Ripoux ? Vue l’orgie de corruption – qui ne va jamais sans son corollaire, la drogue - dont tous ces gens nous auront abreuvés tant d’années, sans scrupule, sans aucune élégance ni courtoisie, avec leurs « doses quotidiennes d’obscénité » qu’il nous a fallu « gober », que dis-je « sniffer » chaque jour, et jusqu’à l’écoeurement, à la hauteur d’un Berlusconi et de toutes les frasques de l’usage dévoyé de l’argent …
Franchement, l’ami Huertas, si vous le permettez, vous ne pouviez pas prendre une autre cible pour aiguiser vos talents et mettre à profit votre si belle plume ? Comme quoi, nous nous égarons tous, un jour ou l’autre ! …N’y-avait-il pas à être plus exigeant, et aussi plus généreux, dans le choix de nos ennemis ou de nos valeurs, sans assimiler cette à une soi-disant nouvelle « Thatcher » ? Quelle grosses ficelles !
Donc des hordes de « bouzeux » peuvent aller passer tout le week-end sous la pluie pour défendre la résistance à un projet douteux, celui de l’aéroport de Notre Dame des Landes, mais si « la plus belle », pointe son nez pour défendre le Marais Poitevin, contre cette horde d’élus locaux vendus à la solde des intégristes – ayant tous fait la preuve de leur insigne machisme et son corollaire déni, alors, une voix, la plus belle et ancienne voix de France Culture et France Musique, est capable de leur emboîter le pas et prendre sa plume pour encore une fois égratigner et écorcher celle dont, avec leurs relans de vieux staliniens bon cru, certains n’ont pas encore pu avaler ni accepter la différence, son intelligence des choses, envers et contre tout, comme toute femme ! Étonnant, non ? Et Médiapart cautionne ? Il y aurait deux poids deux mesures… Maintenant oui, bonnes vacances à tous les coqs français !