Ah, j’ai oublié de vous dire ! Quand même, apprendre ce matin au réveil que j’avais La Police des Polices, à cinq mètres de chez moi, ça m’fait un choc ! Vu ce que j’ai subi toutes ces années… J’étais pas spécialement protégée, on va dire… Ni par eux, ni par ceux à qui j’ai demandé de l’aide à cor et à cri si longtemps
D’ailleurs, ceux qui ont « subtilisé sans que ça se voit 51 kilos de drogue », dans les locaux du Quai des Orfèvres, j’en reviens toujours pas ! Mais peut-être que, pour moi, ce scénario est en train de me délivrer du pire. Je cherche encore désespérément à faire des connexions dans ma tête, entre mes voisins, la police, et la direction centrale, mais, excusez-moi chers lecteurs, j ’sais pas pourquoi, ça fait encore sgloubb dans ma tête, tellement j’en r’viens pas ! Quand je pense que j’ai appelé au secours et au sauve-qui-peut, dans tout le quartier, même à la mairie du XIe, en septembre 2013. Municipalité, député, et tout le touin-touin, les libraires connus du quartier, les associations de gauche, « etc. e tal », pas un qui ne m’ait gentiment prévenu d’où j’m trouvais ! Ni même proposer de venir me réfugier une nuit, un e heure, pour sortir de ce véritable champ de mines…
Comme quoi, on est toujours l’imbécile de quelqu’un, même à son corps défendant !
Mais une quelconque aide effective, pour ne pas crever la bouche pleine, à cause de l’intensité des mesures de rétorsion que j’ai subies, dans mon immeuble, à l’époque – jusqu’aux gaz et fumigènes sous ma porte, en plus d’années d’affilée d’appels anonymes, et de barres de fer m’attendant dans le local aux poubelles, etc. qui attentaient « proprement » à ma survie physique, et tout le reste, vraiment, j’en reviens toujours pas. Les voisins de la pègre du commissariat me traitant conformément à la seule chose qu’ils connaissent, les insultes, mais aussi des intromissions dans ma vie privée, par exemple, se moquant de mon célibat, faisant des allusions graveleuses aussi au fait que c’était certainement parce que j’n’ baisais pas suffisamment que j’avais des airs d’instit. Et tout à vau l’eau. Vous en croyez vos oreilles ? Moi non plus, les miennes, mes oreilles, durant toutes crs années. Un jour, j’ai dû décider, sachant très bien que ces gens étaient puissants, de ne plus ouvrir la bouche, ni même regarder ces gens, qui avilissaient quotidiennement mon lieu d’habitation, parce que c’est la seule chose qu’ils savent faire !
Bravo les copains ! Enfin, sont-ce des copains, des collègues, des militants solidaires ( ?), « etc. e tal »…ou même, encore plus, des humains ? Je ne sais pas… Dans l’après-coup de cette nouvelle du jour, apprise sur Internet, mais dont je n’ai pas pu confirmer l’information sur mon Libé-papier, qui, une énième fois, vient de m’être subtilisé de ma boîte aux lettres, que vous dire ? Comme les palestiniens : abandonnée à mon sort, avec pour seul miroir : l’indifférence, le silence, et la complicité avec les trafiquants, de tout mon entourage. Plus un beau déni collectif !!! Seule exception : Antoni, et j’y reviendrai. Hommage à lui, de la Maison de l’Europe, qui est venu, sans crier gare, attester des pratiques de l’OPAC, associée aux plus mafieux des trafiquants de drogue du quartier : ils avaient déversé sur plus de trois centimètres, les eaux usées de tout l’immeuble ! Ils pensaient que je partirais, et qu’ils se verraient libre de continuer à trafiquer. Question de principe, pour moi : pas question de partir. Dussé-je en mourir !
De la maire de l’époque, ces p’tits copains au parti, et même ces acolytes chez tous les associatifs arrosés par elle, inclues certaines associations de psychanalyse : pas un mot. Pas touche à ce pouvoir exorbitant qui m’a valu, moi aussi, autrefois, de me faire traiter d’antisémite, par le voisinage, alors que je ne connaissais personne, et sans comprendre pourquoi. Je comprends maintenant, douze ans plus tard, les pratiques délétères et collectives d’une extrême-droite internationale, soutenue – c’est maintenant notoire, par certains, à gauche ! Excusez-moi, mais il va y avoir pour moi quelques contrecoups, je pense, style après-coup freudien, à cette récente découverte, et après plus de dix ans de persécutions et intimidations répétées, renouvelées, avec, on le sait maintenant, pour seul objectif de vous éliminer VRAIMENT. Même si je le disais et que les autres regardaient ailleurs… L’horreur la plus totale, avec tout le quartier du 12 e qui le savait, et qui n’a pas bougé. Pas le moindre p’tit doigt. Sauf pour défendre l’OPAC ! Et bien plutôt « leurs rafales locaux » ( ?).
Ce que je dis là, ce n’est ni par désir ni par narcissisme lacanien. Non, non : c’est un constat foudroyant et exorbitant. Comment et Pourquoi cela a-t-il pu arrivé ainsi ? Vous croyez que ça peut m’étonner quand le président ne se bouge pas, devant les morts palestiniens ? J’ai failli plusieurs fois y passer, maintenant j’peux le dire, non seulement dans l’indifférence générale. Mais aussi dans LE DENI COLLECTIF de TOUTE UNE VILLE. Qu’est-ce que j’avais fait pour ça ? Demandez-le aux palestiniens, c’est vraiment la seule question. C’est de la même nature. Et c’est aussi la question que se posaient tous les juifs pendant la période nazie. Une seule question, incompréhensible, sans réponse. Que de la perplexité… de l’incompréhension devant l’innommable.
Qui va répondre ? Pas de réponse à cette question. Un constat effroyable. L’inhumain à haute dose, douze ans. Bien plus que le temps de la seconde guerre mondiale ! Personne pour venir, ne serait-ce que dire, « - ici tu es en danger, sauve-toi, viens chez moi – même si assorti du « j’habite chez une copine » ! Je pense même, que si, aujourd’hui, le 4 août 2014, « la nuit des longs couteaux ? - je peux respirer tranquillement, chez moi, je le dois peut-être, et encore une fois, en coulisse, à Ségolène. Combien de temps que j’alerte, avec pour seule réponse : le silence. Et qui revenait à dire : « démerde-toi toute seule ! » Vous comprendrez facilement le type de questions philosophiques inutiles qui se sont bousculées dans ma tête. Jusqu’à même pouvoir m’identifier au désespoir d’un homme comme Primo Lévi – même si les circonstances ne se recoupent en rien. Mais des questions sur : s’il ne reste plus personne à QUI DEMANDER DE L’AIDE, JE VAIS BIENTÖT Y PASSER. D’où la question : qu’est-il en train de se passer dans le monde ? Mais aussi, dans ma ville ?
Demain matin, j’irai comme tant de fois, naguère, chercher le Libé de ce jour, du 4 août, rue Belanger, pour le lire aussi en version-papier, puisque des petits malins l’ont encore une fois subtilisé, dans ma boîte, pour me soustraire aux informations politiques auxquelles j’ai droit, et pour lesquelles je résiste maintenant depuis plus de dix ans ! Ce billet n’existe que parce que, à 18 heures, après ma journée de travail à mon bureau, je suis descendue déposer la poubelle et chercher mon journal, et qu’une nouvelle fois, il n’était pas dans ma boîte aux lettres. Ce que j’ai pu vérifier, toutes ces années, c’est qu’on la fabrique la guerre qu’on veut.
Et que tous ces gens du voisinage m’ont démontré dix ans et plus : qu’ils voulaient la guerre ( de la drogue), et qu’ils l’ont menée – sans personne pour la contrer, s’y opposer, la trouver illégale, illégitime, inhumaine, tordue, incompréhensible, hors de toute humanité, « etc. e tal ».