Injonction paradoxale – Illustration dans l’administration de la police ! Je cherchais à déposer une demande de renouvellement de passeport aux autorités locales. Mais, il n’y avait plus d’antenne de police, ni dans mon arrondissement, ni dans l’arrondissement voisin le plus proche. Et ceci, depuis plusieurs jours. Ensuite, les dépôts de documents ne se faisant plus que sur Rendez-vous, je restais plusieurs jours sans l’obtenir, ni par téléphone, toujours occupé, ni par Internet.
Puis vint le jour où, en réunion toute la journée, je demandais que L. fit pour moi cette démarche.
C’est là que « l’explication de texte » intervient. Avec en toile de fonds, le contexte des élections brésiliennes.
L’injonction paradoxale, c’est, dans l’ordre du discours, le fait qu’un sujet se trouve impliqué dans le paradoxe de deux phrases, ou injonctions, paradoxales auxquelles il lui faudrait répondre, ou répondre de, alors que chaque partie du discours s’oppose à l’autre partie, dont il ne peut résulter aucune conciliation ou synthèse. Rien qui ne soit « soluble », en la circonstance, dans la dialectique langagière.
On vous demande de choisir, ou de réagir, en deux sens opposés. Impossible. C'est la fameuse injonction paradoxale, la seule qui rend fou, et vous revient de l'extérieur !
Exemple avec ma demande de passeport. Donc, en lien donc avec l’autorité administrative de la police. Pour démontrer comment celle-ci a réagi en exposant sa « duplicité », c’est-à-dire, par deux réactions simultanées et opposées, l’une d’acquiescement à ma demande, par mail, pendant que, parallèlement, une autre réaction démontrait sa capacité de nuisance diffuse, mais concomittante, construite autour d’une prétendue bombe, justement placée à deux pas de chez moi. Et après, on parle des « salauds de pauvre » !
Fin d’après-midi, fin de journée d’étude. A l’approche de chez moi, en métro : toute la police du quartier en branle-bas de combat avec ce prétendu colis piégé à la station Reuilly - ce jeudi soir 2 octobre 2014, et la station fermée, donc. Sortie Gare de Lyon, et là, bien sûr, les sirènes de la police s’agitent en tous sens. Un beau feu d’artifices, et un capharnaüm de bruits en tous genres comme les aiment – et nous l’ont prouvé toutes ces années, les représentants des forces de l’ordre du quartier. Ils ne font pas dans la dentelle, ces gens-là !
Ca s’agite, ca s’ébroue. Et l’ambiance du quartier est à la terreur, la peur généralisée et suscitée... De celle que les sbires de sarko aiment mettre en scène, pour apeurer la France qui se couche tôt…On connaît la musique !
Cela, ce beau scénario terrorisant, fut très concocté, sans aucun doute, pour ceux qui savent lire, et expliquer le texte sous-jacent, en représailles à des points sur les I que je venais d’émettre récemment à l’égard des gens du quartier, qui étaient entrés en grève, comme pharmaciens (et toute la clique), se cachant derrière une fausse respectabilité de notables, bien louche et sujette à caution, alors qu’ils participent depuis tant d’ années, avec violence, et la complicité des autorités locales voisines, au trafic de Coke – et que j’ai dénoncé de multiples fois, à cause des dommages que cela cause, encore au présent. Voilà l’autre face de la monnaie, en contrepoint au message que je lirais sur Internet quelques instants plus tard - une fois rentrée chez moi, m’éloignant de l’esbrouffe policière quelque peu obscène, et manipulatrice – une réponse administrative de l’antenne de police du 13e, toute contente de m’annoncer la date de Rendez-vous que L. avait obtenu pour moi. C’est payer cher un passeport. Avec des procédés douteux de certains, dans l’administration, qui pensent s’exonérer de leurs responsabilités en exerçant des pressions inadmissibles, relevant textuellement de la terreur induite. Et de méthodes d’extrême-droite. Bravo à la clique des pharmaciens !