Marie Christine GIUST

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Billet de blog 9 septembre 2014

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Affaire Mérah, djihadistes français et Terrorisme d'État

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Affaire Mérah et Terrorisme d’État. Si le gouvernement de Monsieur Valls, et Monsieur Le Président de la République, ne se décident pas à entrer dans la VIe République, peut-être y-a-t-il de multiples raisons inavouables…Peut-on protéger sa police contre ses concitoyens ?

La seule chose que je sais me concernant, et je l’avais dit dès que l’affaire Mérah avait éclaté, donc ce n’est pas une mince affaire :

J’ai été traquée et ma vie a réellement été mise en danger de mort, du jour où l’affaire Mérah a éclaté à Toulouse, et où suite à cela, immédiatement après, Sarkozy a perdu les élections présidentielles.

Je l’avais crié aux seules personnes qui, au loin, pouvaient tenter de m’aider, car à distance justement: au Brésil, donc. Mais je n’ai pas été entendu. Luc le sait. Tout est devenu invivable, ensuite, et terrorisant dans ma vie, depuis. Mais surtout, dans mon immeuble. Et dans l’entourage de celui-là. J’ai été coursée des années, mais depuis 2012, j'ai été traquée comme une bête: et c’est donc d’autre chose qu’il s’est agi depuis lors. J’ai été très régulièrement et constamment mise en danger de mort. Et j’ai un témoin essentiel. Et indéfectible, jusqu’à présent. Jusqu'à comprendre que des gens très proches étaient payés pour tenter sous toutes les formes, de m'éliminer, me faire taire, m'anéantir...

 Mais l’important n’est pas là. L’important, l’urgent, c’est que le gouvernement français prenne ses responsabilités, dans les suites à donner à cette affaire Mérah. Car, si les djihadistes, moi, je les ai connus dans mon quartier à Paris, bien avant, et depuis une bonne dizaine d’années, progressivement. Je ne soupçonnais pas qu’ils étaient, simultanément, en train de préparer cette sinistre abomination de Toulouse. J’avais depuis très longtemps pleine conscience que ma vie avait été mise à prix par certains voyous, ceux de mon entourage. Mais je n’avais pas encore voulu entendre que l’affaire était si grave, de mo côté, que c’était quotidiennement que ma vie était en danger. Sans être nullement une mijorée. Comme, ce matin du 31 août, où je croisais des voisins imperturbables, au pied de l’ascenseur, dans le hall d’entrée, et où je me mis à réagir, le corps tremblant de peur…

 Demandez-vous simplement si, quelqu’un qui a été mêlé indirectement à cette affaire Mérah, du fait que son appartement à Toulouse, a été utilisé dans la connexion police sarkozienne de barbouzes et Affaire Mérah, ça j'en suis sûre, montée par celle-là à des fins politiciennes, demandez-vous si votre peau vaut encore quelque chose ? Si, le fait d’être impliquée, à votre corps défendant, dans cette histoire sordide, montée par la police des barbouzes de Sarkozy, ne vous assigne pas définitivement à ne plus pouvoir vivre normalement ? Et plus encre, tant que les gens impliqués dans la police nationale, et leurs petites mains d'indics, reconvertis ce jour en tranquille père de famille, et maintenant ceux impliqués dans la DGSI courent toujours, et sont toujours en poste, et qui plus est, à deux pas de chez vous ???…Et ne cesseront de vouloir vous faire taire et vous éliminer, sous quelque façon que ce soit, en continuant à multiplier les différents scénarios de pressions et intimidations, comme celles qui ont recommencé depuis le 31 août, je crois, ce dimanche, où un texte mien sur mon Blog de Médiapart a été soustrait à la lecture pour tous, toute la matinée du dimanche,ce qui m'avait étonné: la matinée où l’Université d’été des socialistes se terminait à La Rochelle, et où descendant du 1er étage, en fin de matinée, par l’ascenseur – dont les gens de l’immeuble ont fait un usage étrange et dévoyé toutes ces années – la rencontre physique avec certains locataires m’a fait tellement peur que j’ai pu y lire, sans difficulté, la menace réelle qui m’était adressée, sans aucun mot, seulement par le rapport de force physique imposé, sous une pression corporelle terrorisante. Le comble: par des gens que certainement seaient considérer comme des saintes nitouches !!!

La main est maintenant dans le camp des responsables politiques. Protéger les otages, oui. Donc, peut-être que le gouvernement Valls pourrait aussi commencer à protéger une femme otage de la DGSI depuis si longtemps ? Et si près de chez elle...? N'est-ce pas une question de responsabilité politique, civique, citoyenne et humaine ?

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