Marie Christine GIUST

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Billet de blog 10 août 2014

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Cristo si è fermato a Eboli

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Entre Cristo si é fermato a Eboli, et La clémence de Titus ? Quoi choisir ? Faut-il choisir d’ailleurs ? Si c’est le cas, entre le lièvre et la tortue, je préfère le lièvre !

 Incroyable, je cherche ce livre, et impossible de remettre la main dessus. Ca m’rappelle, ma sœur Florence ! Franchement, c’est le camélia au milieu, celle-là ! Vivement que je termine ce livre, pour passer à autre chose, parce que moi, je préfère regarder ailleurs : Brésil, Italie, etc. Cette famille, vous le comprenez bien, n’a jamais été ma tasse de thé, surtout la fratrie. Point. Premier voyage au Brésil. Je devais avoir vingt-deux ou vingt-trois ans. Je ne sais pas combien de temps je vais rester. Je pars plutôt pour y rester. Mais avec mon copain, on s’est dit, vue la situation politique pas encore brillante du Brésil, si l’un de nous veut rentrer à Paris, tape-là, on repart tous les deux ! En fait, je suis rentrée seule : pas très facile, à l’époque, de revoir à Rio tous ceux que j’avais connus à Paris, et qui, mystère ( ?) étaient devenus muets, et avec qui on ne pouvait plus parler de rien ! C’est ça l’expérience d’une dictature. Ca fait taire, oui, oui…

Mais ma sœur Florence, pendant ce temps-là, elle avait fait ces choux-gras de ma bibliothèque – j’avais laisser mes livres dans une cantine, dans  sa cave. Et bien, à mon retour : plus de livres ! Ils avaient disparus, emmenés dans une résidence secondaire des Desprairies, en Bourgogne ! Ah oui, maintenant je me souviens : à Auxerre. Que je n’ai jamais connu. Plus jamais je n’ai revu mes livres de Freud ni ma première bibliothèque de psychanalyse ! Mais il y a un mot qui me venait toujours au bout des lèvres pour dire ce qu’elle faisait, cette sœur Florence. Le mot, spolier. Oui, spolier (?). Le mot même qu’on a toujours utilisé et entendu prononcer quand il s’agit des biens juifs confisqués pendant la guerre, pour signifier deux choses : d’abord, le vol d’objets, immeubles, collections d’art, etc. aux familles juives, et donc l’appropriation de ce qui ne leur appartenait pas par les régimes nazi et fasciste. Et leurs soufifres, aussi bien en France, qu’ailleurs ! Depuis toujours, ce mot me venait à l’esprit la concernant…

 Pourquoi est-ce que je repense à ce livre, que je cherche mais ne retrouve plus, Cristo si è fermato a Eboli ? Parce qu’en fait, ma situation à Paris, depuis dix ans, elle ressemble fort au personnage de ce livre, arrêté sur sa route et dans sa vie,  si vous vous souvenez bien ! Puisque dans ce livre,  Carlo Lévi, l’auteur, comme le rappelle Paxton dans Le Fascisme en Action, médecin et peintre, est resté assigné à résidence dans un village perdu du Sud de l’Italie, pendant la période du fascisme italien.

 D’ailleurs je pense que les « collègues » italiens de cette sœur Florence, que j’avais aperçus le jour où j’avais rendez-vous avec l’autre sœur – toujours le même système d’embrouilles explorées grâce à leur gémellité - pour organiser un roulement auprès de ma mère, et qui buvaient très tranquillement le champagne - ( ah, je sais maintenant quand m’est venu l’horreur du champagne, parce que je n’étais pas allergique !), je soupçonne qu’ils avaient, sans le savoir, des atomes-crochus avec La Lega del Norte, ou tout autre faction. Car on ne peut pas dire, mais les italiens « fascistes » de France, s’en sont donnés à cœur joie, après, et dès 2004, pour me pister et me faire plier, avec toutes leurs méthodes autoritaires et terroristes, dans cette ville et dehors aussi.

A commencer par cet oncle, un certain Nico Giust, et son fils Philippe, , comme les gens du quartier, pour me mettre la Police aux trousses, avec leurs méthodes, et auxquels sont venus progressivement se joindre tous les sbires de Sarkozy de ma propre famille : soeurs, frères, etc. Et toute leur clique parisienne, ou nationale, au nombre desquels on pouvait compter quelques italiens politiques, je suppose, tels les Estrosi (Nice), Novelli (soutien de la boutique de ciments, en bas), Squarcini (le chef de la police nationale, heureusement débarqué par la gauche : ouf !!!), et  les Balkany de la vie, et j’en passe, avec leurs soutiens  chez FIAT, TOTAl et la flicaille qui trafiquait, tout près, l’achat de voitures pour 4 sous !!! Avec mesure de rétorsion, et intimidations ! Vous faire payer, à juste tire, quand vous vendez votre voiture, la clause de propriétaire pour la préfecture, d’accord ! Mais sans vouloir vous en remettre le papier justificatif de la préfecture : c’est déjà plus douteux ! Est-ce là que les flics ripoux ont décidé de me poursuivre dans tout Paris, et de me faire la peau ? Je ne savais pas encore, à l’époque, qu’il fallait payer une dime, sans sourciller, à ces gens-là ? Je ne le sais toujours pas !

Une dîme ? Oui. Comme à l’époque médiévale, ou alors les pires mafias italiennes !

D’ailleurs, quand j’ai vendu ma voiture, au pompiste de Total, au coin de la rue, un dénommé Patrick à l’époque, lui-même m’avait regardé terrorisé et m’avait dit : « -Comment est-ce que vous pouvez faire une chose pareille ? Ces gens-là ne sont pas recommandables ! » Textuellement. Bien fait pour ma pomme d’ingénue ! Pas prête de recommencer. J’ai payé assez cher, et c’est pour ça que je le raconte. Le pire, ce serait de faire leur jeu pervers, et de continuer à me taire, par intimidations…D’ailleurs, quand je me suis demandée comment j’avais « été prise dans ce réseau d’escrocs », ou encore prise en étau, ou en souricière, sans que ça ne se voit ni se sache, comme dans mon propre immeuble - pratique fréquente, revécu en bémolencore ce matin, le 10 août 2014, en rentrant du marché !!! -, j’ai essayé de refaire l’histoire. Trois fois, j’ai eu affaire à la Police. Dans cette histoire sordide de voiture. Qui a suivi de peu l’internement abusif de 2004. La Première intimidation. L’histoire d’une Fiat à vendre, pour finir par me faire 500 euros, et courir aux impôts, qui là encore, me traquaient – comme les journalistes de Marianne, avec des redressement fiscaux - mon œil !-  à la même époque, 2004. Une première fois, très antérieure, où j’étais assez étonnée d’ailleurs. 1999, sur l’Avenue Daumesnil, tiens, tiens ! Alors que je n’habitais pas encore rue Rambouillet. Je revenais avec une amie d’une clinique dans le 16 e arrondissement, pour intervention de cataracte. Ces gens n’ont jamais voulu entendre ce que je leur disais. Se sont montrés relativement discourtois. Et m’ont soutenu que j’étais passée à l’orange, au feu de la Place Félix Eboué ! Ca, ce serait l’origine ???

Et la troisième fois, tenez-vous bien, car c’est le poteau rose qui découvre l’entourloupe : beaucoup plus grave, celle-là, à mon avis. Au moment des élections présidentielles de 2012. Avec des intimidations sur un appartement à Toulouse, qui m’ont fait penser rapidement qu’il y avait « anguille sous roche », et enjeu essentiel et d’importance, entre la police et l’immobilier là-bas. Mais je peux me tromper ! D’ailleurs, les deux pires années de ma vie, lui font suite, à cet événement ! Ce n’est donc pas pour rien, que je les ai à l’œil, ces cocos ! Depuis que les représentants de FIAT à Paris, dont le siège se trouve à Milan, affichaient tous, au début des années 200o, là, Avenue Michel Bizot, dans le revers de leur veste, leur allégeance à Forza Italia ! Sans commentaire.

Souvenez-vous les années 2000 à Paris. De gros scandales chez les garagistes, comme dans l’immobilier. Quand, un peu plus tard, les Etats Unis vendaient les appartements parisiens à la découpe. On a toujours l’impression qu’à Paris, en particulier, les gens ont une énorme capacité à tout oublier, qui, je crois, ne sert pas la démocratie !

Voilà. Encore un épisode de la logique inconsciente des signifiants. Va falloir aller jusqu’au bout, et faire le dernier nœud. Celui qui fera tenir toute l’histoire, ensemble. On n’y est pas encore. Patience !

 La Clémence de Titus, ça sera pour après. Mais qu’est-ce qu’elle vient faire là dedans ? Vi diró. Je vous dirai. Arrivederci !

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