A l'heure où sort le film sur le scandale d'État relatif à la police nationale, que Libération a documenté toutes ces dernières années, et qui en est la source, je voudrais simplement témoigner et rappeler ce qu'a été pour moi l'Été 2016 !
Car compter sur la Justice de mon pays, en ce qui me concerne, est une croyance qui vient d'être mise à mal par un courrier émanant du Tribunal Judiciaire, qui comporte un FAUX ÉNORME, peu propice à renverser le rapport de force entre moi, simple citoyenne, et tous ceux qui s'agitent encore, dans mon immeuble, mais aussi au sein de ce tribunal pour EFFACER toutes les années de malversations et de faux de l'époque Sarkozy ! Comme le prouve encore aujourd'hui l'usage de toutes les méthodes possibles pour sortir des criminels avérés des griffes justifiées de la justice, comme la récente hospitalisation de Claude Guéant, comme naguère Pinochet en Angleterre échappant au juge Garzón !!!
Nous avions connu pendant plusieurs mois les grandes manifestations contre la Loi L. Khomri, La Loi Travail. Puis avait eu lieu Nuit Debout place de la République, à partir de mars 2016. Et là commencèrent des faits étranges que je ne m'expliquais pas alors, sauf après la fin de Nuit Debout, où la profession des policiers dans son ensemble avait envahi la Place de la République, "nettoyant" de la sorte la "joyeuse"confusion de Nuit Debout, par un rassemblement de force policière qui s'était terminé par l'épisode où Marine Le Pen avait rejoint les forces de l'ordre sur la dite Place. Puis, rideau.
C'est l'été suivant, été 2016, qu'a commencé pour moi la chasse à la sorcière, sous toutes les formes possibles dans mon immeuble, avec moults violences mais aussi ( à l'époque) des injures verbales de certains jeunes, aujourd'hui disparus mais qui habitaient au 5e étage, un en particulier.
Une façon humiliante d'un jeune de 1M80, de s'adresser à moi: "qu'il fallait que je parte d'ici, que je quitte les lieux: et que ce serait bon débarras!" Ceci, dit de différentes façons, et même avec des pressions, des menaces et des violences, telles que celles que je vivrai ensuite dans mon quotidien pendant des années, jusqu'à aujourd'hui !
Notamment, de la part d'une habitante du 3e étage qui, lorsqu'elle commença à me poursuivre dans le quartier, sortait régulièrement le soir, d'une voiture noire fumée stationnée de l'autre côté du Commissariat du 12e dans l'Avenue Daumesnil ( comme celles, les voitures, régulièrement stationnées devant l'immeuble, de l'autre côté de la rue, devant le Marché M), et qui, en furie, donc hautement shootée aux drogues dures ( rien à voir avec du cannabis qui rend plutôt zen !) m'attaquait violemment, m'agrippait et me poursuivait jusqu'à me faire tomber parterre, après m'avoir coursée, et moi ayant dû tenter de m'y soustraire en courant dans tout le quartier comme une dératée !!! Jusqu'à parfois entrer dans n'importe quelle boutique, de la rue de Charenton ou Crozatier: et oh malheur m'apercevoir que j'étais entrée dans la gueule du loup ! Un trafic qui se composait donc de tout un réseau et quartier ...
C'est comme ça que commença l'été 2016: l'enfer !
Aujourd'hui, dans l'après-coup, il est facile d'associer cet épisode aux méfaits que j'ai subis tout l'été suivant, été 2016 donc, puisque Nuit Debout avait pris en mars 2016 la suite des mois de grandes manifestations contre la Loi Travail qui déjà avait donné lieu à moultes nassages sur les places et dans les parcours, avec déjà des méthodes policières violentes, inconnues auparavant dans le maintien de l'ordre !
Oui, j'ai été lynchée pour la première fois de ma vie, place de la République, pendant Nuit Debout, un jour où je m'étais jointe à un groupe de Brésiliens, pour y dénoncer le coup de force brésilien qui avait vu à cette époque-là le congrès Brésilien démettre Dilma Rousseff ! J'ai un témoin de cette scène hallucinante, un membre de l'EHESS, groupe CRBC, Waldir, et ce que nous avions tous en main à l'époque été tout simplement quelques pancartes où il était écrit : " FORA CUNHA !" ... les tenants de l'extrême-droite brésilienne, dont déjà le "fumeux" Bolsonaro !!!
Donc, dès l'été 2016, ce dont il était question dans mon immeuble était de ME CHASSER DE L'IMMEUBLE PAR TOUS LES MOYENS POSSIBLES ....
Il faut croire que cela ne plaisait pas beaucoup dans mon quartier, probablement aux flics et à l'extrême-droite qui commençait seulement à pointer son nez, comme ne plaisait pas beaucoup une des armes que je m'étais choisie pour contrer le trafic: un superbe CD de Sambas sur l'Histoire du Brésil et ses luttes d'émancipation, que j'écoutais souvent pour me donner des forces, et qui,
lors d'un des multiples dégâts des eaux subis dans mon immeuble, avec l'assentiment implicite et même explicite du bailleur HLM Paris-Habitat ex-OPAC ( puisqu'ils n'ont pas hésité à me faire ensuite un procès frauduleux, eux et leur gardien, en octobre 2016 !), et qu'ils sont entrés dans mon appartement en forçant ma porte: ils y ont volé alors ( une méthode nouvelle, celle de voler tout et n'importe quoi dans mon appartement, et qui se poursuivra très longtemps, jusqu'à entre très récemment, puisse j'ai dû encore changer des serrures, cette fois intérieures, salle de bain, à Noël, comme j'ai aussi eu droit à une poursuite dans les escaliers et une autre femme, de Nice celle-là, me crachant au visage alors que j'étais tombée par terre entre deux étages !!!) deux CDs que j'adorais:
ce CD de sambas brésiliens sur l'histoire de l'émancipation de l'esclavage et autres moments historiques de l'histoire Brésilienne,
et aussi un superbe CD de tarentelles italiennes de l'Arpeggiata avec Christina Pluhar !
Voilà, Paris, c'était ce mélange bizarre: pendant que la musique baroque italienne et autres reprenait des couleurs nouvelles et somptueuses avec tous les nouveaux groupes formés ou déjà connus, de William Christie à l'Arpeggiata, etc....., du côté de la Salle Pleyel, dans d'autres quartiers, commençait à sévir le pire de la répression policière et l'émergence d'une extrême-droite liée visiblement à de grandioses trafics de stups, en particulier dans mon immeuble, à l'apparence moderne et bourgeoise, qui cachait en fait le pire trafic articulé au Commissariat d'à côté !
Qui pour pouvoir croire à l'époque à l'émergence d'un tel foyer de violences tous azimuts ?
QUI, POUR CROIRE A L'ÉPOQUE, À L'EMERGENCE D'UN FOYER DE TELLES VIOLENCES TOUS AZIMUTS, À PROXIMITÉ D'UN COMMISSARIAT DE POLICE ?
Qui resteront IMPUNIES PENDANT DES ANNÉES, TOUTES CES ANNÉES: donc de 2016 ( et encore ça avait commencé en 2014 dans mon immeuble) où l'on commençait à être informé par Libération, d'un trafic étrange unissant police et trafiquants, jusqu'à AUJOURD'HUI LA SORTIE, 6 ans plus tard, LA SORTIE DU FILM RENDANT COMPTE DE CETTE PAGE NOIRE DE L'HISTOIRE PARISIENNE ET FRANÇAISE ASSOCIANT POLICE ET CRIMINELS ...
Croyez-vous que ce n'est pas pour ça que l'ancienne clique Sarkozy, et tous ces procès, ne se démène pas dans tous les sens, et dans toutes les institutions françaises, pour défendre " leur bout de gras" après avoir fait TANT DE DÉGÂTS MONSTRUEUX ET AVOIR ÉTÉ COMPLICES DE PRATIQUES AUSSI INDÉFENDABLES: CELLES DU TRAFIC DE STUPS AUX MAINS DE LA POLICE ???
Pour résumer, car je n'ai pas le temps de poursuivre:
Tout un été, cherchant AVOCATS ( au total 5 qui se défileront comme ils pourront !!!) qui me sommaient eux-mêmes de quitter les lieux le plus vite possible, et firent contrat avec moi d'y procéder dans un délai d'un mois, celui d'août 2016, pour m'extirper de cette bande criminelle, mais de la sorte, la conforter, puisqu'ils obtiendraient ce qu'ils recherchaient depuis déjà plusieurs années: s'approprier de mon appart; et ainsi être les mains libres dans tout l'immeuble pour POURSUIVRE LE TRAFIC DE STUPS QUE LA POLICE PROTÉGEAIT !
Un mois, donc, pour partir... Ca vous rappelle quelque chose ???
Un mois, pour DÉGUERPIR SOUS PRESSION POLICIÈRE ???
M'attendait au plus, à la sortie: un studio de 8 m2 payé les yeux de la tête, dans une soupente du XVI e arrondissement ???
Je m'y suis refusée.
J'AI TOUT VIDÉ CHEZ MOI, J'AI PERDU MA BIBLIOTHÈQUE, LA SEULE CHOSE QUE JE POSSÉDAIS VRAIMENT, ....ET ENSUITE, du coup, J'AI PRIS LA DÉCISION, DE TOUT REFUSER...fin août !
J'AI REFUSÉ DE PARTIR CAR POURCHASSÉE PAR DES TRUANDS,
J'AI REFUSÉ DE PARTIR CAR POURCHASSÉE PAR LA POLICE VOISINE,
J'AI REFUSÉ DE PARTIR CAR JE N'AVAIS PAS À CÉDER MON APPARTEMENT À UNE MAFIA,
J'AI REFUSÉ DE PARTIR COMME EN 40: POURCHASSÉE PAR LA POLICE !
La suite vous la connaissez: des années d'horreur, de pressions, de menaces continues, de violences, POUR AVOIR RÉSISTÉ AU PIRE !
On y est encore, car les réseaux mafieux parisiens et internationaux se défendront jusqu'à la mort de leurs fausses prérogatives et de leurs fonctionnements mafieux: qu'ils soient des truands de 3e zone ou en col blanc: on y est TOUJOURS !
Et dans la Justice, ils comptent aussi, en plus de la police, de sérieux et très délétères soutiens:
C'EST UNE VRAIE GUERRE AU QUOTIDIEN DEPUIS TANT D'ANNÉES...
Je ne savais pas à l'époque que le premier m'attendait: on y est toujours !