Ils ont fumé la moquette, ou quoi, mes voisins ? Enfin, ceux de mon entourage géographique le plus proche ? Difficile de faire circuler la Coke ?
A mon avis, non seulement ils ont fumé la moquette, mais ils doivent manquer de tous types possibles de réserves en hallucinogènes, Coke, ou tout autre produit. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'ils viennent de me piquer mon tapis, pour s'essuyer les pieds avant de rentrer chez moi !
Oui, oui, je vous assure: ils ont fumé la moquette. Et je vous parie, en plus, qu'ils sont fous de rage... comme tous les accrocs en manque...
Vous vous rendez compte si je suis bien entouré ! Quel exemple merveilleux ! A rire aux éclats, une telle bêtise, ineptie, idée tordue...
Ils sont tellement fous à lier depuis que Proglio a perdu son poste, depuis que de Rosaie est soupçonné du pire, et tout à vau l'eau ... Les chefs d'entreprise et la pègre, qui, ensemble, auraient promu le retour de leur dieu obscène, le fric en la personne de s., qu'ils s'en prennent même à 50 cm carrés de tapis de sol devant la porte de mon appart.! Je vous assure, ils sont cinglés...
Il faut dire que, encore une fois, ils n'ont apprécié mes procédés. Je vais vous raconter. Mais avant, il faut préciser qu'ils se sont comportés comme les voyous et escrocs, plus, comme des chiens qu'ils sont pendant dix ans. Ils voudraient peut-être maintenant, ma bénédiction. En langage courant, on peut dire qu'ils se foutent vraiment le doigt dans l'oeil !
Donc, ce midi, à ma pause déjeuner, fenêtre entrouverte, les sirènes et l'agitation repérable qui va avec, se sont remis, en mode mineur, à fonctionner. Ni une ni deux: voilà les escrocs repartis à la tâche. Ca n'a pas manqué: à la fenêtre, se pointe un camion Europcar, qui, comme à l'accoutumée, stationne bien sous mes fenêtres, en sort un mec avec vraiment la gueule d'un extrêmisme oriental, disons, et qui se met à décharger des paquets. Il était une heure de l'après-midi. L'heure du déjeuner. Je passe à autre chose. Et dix minutes plus tard, au dessert, je le réaperçois. Alors, je ne peux pas m'empêcher, pour les emmerder tous - et à juste raison, vu ce que j'ai subi! - de lâcher par la fenêtre:
"- c'est la Coke pour l'immeuble que vous venez d'apporter ?". Et le mec, fou de rage, m'a répondu exactement ce qu'il ne savait qu'il était en train de dire: " Mais non, c'est pour le centre Autisme Ile de France". Qu'est-ce que j'ai ri. Enfin pris qui croyait prendre...
Oyez, oyez bien, citoyens. Non seulement ce centre a foutu à la porte une femme qui y travaillait, dans des conditions, paraît-il, désastreuses, mais maintenant que les ciments et les produits pharmaceutiques, ainsi que les complementerre écologistes d'un genre bien troubles ne fonctionnent plus, ils ont trouvé leur relai, sur l'autre côté du bâtiment...
On fait le tour du pâté de l'immeuble, et vous voyez bien lecteurs, ce que ça donne. Cimenterie (Lafargue &Co), pharmacie ( Big Pharma en manque d'Ebola), Complementerre ( les écolos d'un style plus tueur que bon enfant) et maintenant, à découvert s'il vous plaît, un réseau d'une médecine parallèle ABA, machin, et enfants dressés militairement - à l'oeil et au doigt, comme autrefois- (le dit centre Autisme)... Pour sûr, un environnement infréquentable pour les libertaires de mon espèce, et plus, pour tous les démocrates ! A part, le pen...
En conséquence: la représaille pour moi: le tapis volé ! On dirait de très méchants gosses, très mals élevés, qui s'en prennent à ceux qui auraient plus qu'eux...Des déments, en somme.
En fait, ils sont l'exact paradigme, chez la pègre cokaïnomane, en tant que trafiquants, de ces gens huppés à la Woerth qui se croient stylés quand ils vendent l'hippodrome de Compiègne ou Chantilly, pour arrondir eux aussi leurs fins de mois... Tous des crapules.
Ma conclusion. Il a raison Piketty, les transformations futures pour rétablir certains droits et égalités économiques, et redistribuer les richesses du pays, ne vont certainement pas se faire toutes seules. Il va y avoir de la bagarre.Et beaucoup. Des mouvements sociaux et de la castagne !
La preuve en est que, ce soir, je n'ai plus de tapis. Un détail, peut-être, sans en être un, néanmoins. Et preuve également que les mecs sont près à tout, pour nous plumer jusqu'au dernier. A tout nous prendre. Ca, c'est pour l'économie.
Quand à la philosophie, par contre, le langage alambiqué et incompréhensible, ou quasiment, du dit Alain Badiou, dans son interview avec notre élégant économiste Thomas Piketty, questionne autrement, et encore plus grandement, sur cette arrière-garde philosophique déjà totalement dépassée - que nombre d'entre nos contemporains, et ça m'étonne vraiment, trouvent encore intéressants à lire. Alors qu'il est intantiné pédant, et finalement totalement abscon. Point.