Marie Christine GIUST

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Billet de blog 17 juillet 2014

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Retrato de sociedade, o Real e a Ficção

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Chers lecteurs, bonjour

 Un de vous m’a gentiment fait remarquer que je réglais mes comptes, sans être sûre que je sois lue par ceux à qui je m’adresse.

Je voudrais tout de suite défaire les malentendus potentiels. D’abord, ce que j’écris, c’est de la littérature. Imparable. J’ai donc eu recours à la «  réalité », pour ne pas dire au «  réel », pour  entreprendre une œuvre de fiction, proprement de fiction, puisqu’elle émane de mon imagination. Mais, voilà, comme tout narrateur, écrivain ou conteur, célèbre ou inconnu, écrivain bon ou mauvais, apprenti ou sorcier, aimé ou haï de ces contemporains, il n’existe qu’une seule manière de faire de la littérature, c’est en écrivant. Sollers ne me démentirait pas.

Puissent donc, Montaigne et La Boétie, sous l’autorité desquels je me placerai humblement ici, et tous nos maîtres en écriture, depuis la fin des temps, je pense en particulier à Montesquieu, que j’aime beaucoup depuis ses Lettres Persanes…et tant d’autres que je ne vais malheureusement pas avoir la place de citer ( mes lecteurs préférés m’en excuseront !),  puissent-ils donc porter un regard bienveillant sur ces lignes de néophyte, d’autodidacte, de libertaire, … pour y reconnaître simplement l’intention mienne, au-delà des faits, des descriptions ou des évènements relatés, y reconnaître une intention seconde, celle finalement de dévoiler quelque chose des temps actuels, un portrait de société en somme, pour faire de ces années d’enfer, de terreur, et de déconfiture, sociales, politiques et éthiques que nous venons de vivre et que nous ont offert nos contemporains - qui, non contents de s’en foutre plein les poches et la panse, nous ont aussi démontré leur incapacité notoire à faire valoir la moindre distinction, élégance, ou même hauteur de vue, dans les choses de la vie, ni même le moindre sens du devoir et du bien commun, dans les affaires publiques.

Il y a eu donc exit la poésie, la philosophie, la musique, etc. Et je souhaiterais seulement ici en faire la démonstration par un exemple, bête et méchant, celui construit à partir de ma petite personne.  Comme dans les films Sexe, vidéo et mensonge ou  Sales, bêtes et méchants, avant que de perdre la tête, vu déjà mon grand âge, je veux témoigner de la nouvelle « belle époque » que nous venons tous de vivre avec délices, amours et orgues ! Là-dessus, je suis sûre, personne ne me contredira.

J’ai déjà appelé ma prochaine chronique, Pelas andas de Biarritz, où je vous entretiendrai de plage, soleil, surf, et pourquoi pas, au passage, de la maire,  de la dictature ben Alli, et du financement des nouvelles maisons de retraite, comme j’ai pu en connaître une en Normandie, qui portait le si joli nom de « Brocéliande », référence à une célèbre forêt bretonne, je crois ?, et qui me fit oublier, là au fonds d’une impasse, derrière un grand nouveau stade de foot,  Le d’Ornano je crois, à ce lieu au fonds d’impasse, je me répète, où il n’y avait ni arbres, ni forêt, mais du bitume, que du bitume, et des fausses fenêtres qui n’ouvraient pas sur l’extérieur. C’est bien connu, les vieux, ça n’aime pas la nature, ni le soleil. Et puis, écoutez, soyez raisonnable ! Ca demanderait tellement de travail, de les promener, de leur faire goûter les chaudes soirées d’été. Vous n’y songez pas !

 Donc, à bientôt, lecteurs. Un nouveau chapitre de ce portrait  de société.

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