Marie Christine GIUST

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Billet de blog 17 septembre 2014

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Le Brésil en France. Défaisons quelques mythes: 1. Facs d'extrême-droite!

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Le Brésil à Paris. Défaisons quelques mythes: 1. Les Facs d’extrême-droite. Salon du livre mars 2014. Un lieu où je ne vais plus depuis des années, tellement je trouve cela puant ! Beaucoup de bouquins, d’auteurs, et une odeur de champagne dès 16h dans les allées. Un monde qui n’a jamais pâti des lubies «  d’austérité » de tous les fous et escrocs qui nous gouvernent. Et pour cause… Ceux qui, pour la plupart, promeuvent ces politiques ont pour habitude, après, de passer à la caisse. Donc, je suppose que tous ces amateurs de fins champagnes ont droit également à être arrosés d’autres substances… Cette année-là, j’y suis allée exclusivement, et de bref passage, pour saluer Ségolène, et j’y ai aperçu Edwy. Je veux parler de Ségolène Royale, et d’Edwy Plenel !

 Des Facs de Portugais d’extrême-droite, donc, au cœur de Paris, à la Sorbonne ? Ca vous parle ? Avec moults profs. Brésiliens, dont certains m’ont donné leur carte… Et dont tous les étudiants, dans un amphi, se sont accordés pour me dire, très simplement, tranquillement, quand je leur posais la question des préférences politiques de leur fac : 

« - Oui, Oui, c’est une fac d’extrême-droite ! ». Comme quoi, l’extrême-droite est, pour le moins, elle aussi décomplexée maintenant à Paris, aidée en cela d’une certaine engeance brésilienne, puisque ces étudiants l’affirment et l’affichent haut et fort.

C’est ça la modernité du Brésil à Paris. S’afficher d’extrême-droite, et à l’occasion ( ?) sniffer de la Coke à haute dose.

 Question. Quels sont les cons (pour ne pas ajouter les cyniques) qui, après ça, viennent nous dire, ou tenter de nous convaincre, dans certaines écoles de psy, que le modèle et le « savoir y faire brésilien » peuvent à l’occasion servir d’exemple à d’autres, et même de solution – Pourquoi pas « thérapeutique », pendant qu’on y est ??? Un modèle, des pires donc, d’escroquerie politique, avec en plus l'eau bénite des écrivains ! A moi, ça ne paraît pas vraiment être la solution, mais faut voir… ça se discute, n’est-ce pas ? Pour moi, c’est tout discuté. Mais c’est vrai que ça consonne parfaitement avec le déclin et l’effondrement du symbolique au XXIe siècle !

Autre question. Qui est-ce qui a installé cette Fac, Fac Lusophone de Paris IV- Sorbonne, au cœur de Paris, dans les locaux de la Sorbonne et de la rue Gay Lussac ? Un coup des sarkozystes, j'en suis sûre !

Avec, à la tête de cette engeance, avec un super Blog Littéraire- et un groupement de Facs brésiliennes, à dominance « interior do país », mais ni Rio ni São Paulo, donc aucune grande capitale universitaire -, un super prof. Brésilien, super sympa, super cravaté,  si je me souviens bien, c’est comment déjà son nom ? Ah, oui, je ne trahis personne en le nommant: c’est un homme affable, aimable, avenant. Je vais m’en rappeler, il m’a lui aussi laissé sa carte. Comme n’importe quel VIP.  Ah, oui, Leonardo Tonus…Mais après, quand il a su par mes soins, dans mon premier et seul mail que je lui ai adressé, parce qu’il n’y a jamais répondu (par faute de temps m’a-t-il dit, un jour que je le recroisais dans ma vie), car il disait qu’il n’y avait pas de prof. brésilien à Paris…Donc, quand je lui ai dit, dans mon premier contact e-mail que j’étais la prof. de portugais du Lycée Racine, QUI S’ETAIT FAIT SOUFFLER SON POSTE, ET AVAIT DEPUIS DISPARU dix ans de la circulation, grâce aux bons soins de la police, et par l’intermédiaire de « responsables avérés », dans l’immeuble, au Rectorat, dans les dites familles Desprairies et Giust, mais aussi je le sais maintenant, grâce à des gens pleins de sollicitude à mon égard – et que je n’ai d’ailleurs jamais revus, comme mon ex-copine et collègue de portugais, Dominique Dreyfus, mais aussi une ex-copine de mon ex-, Hermila Figueiredo, que je n’ai jamais revue non plus. Un seul message, en 2005, sur mon portable.

Résumons-nous. Que des gens recommandables, comme disait Freud de Mussolini !

 D’ailleurs, si je suis arrivée à me retrouver à la soutenance de thèse de cette copine-là, Fac d’Etudes lusophones de Paris III, un travail sur la musique brésilienne, c’est que j’en voulais vraiment !!! Elle m’avait pas vraiment invitée : il y a même des gens qui étaient étonnés de me revoir si belle, si vivante et si intelligente comme toujours ! Moi qu’ils croyaient être devenue une débile de fonds de HP !

 Note. La copine, c’est celle dont je viens de parler dans un billet antérieur : Sciences Pô Poitiers, avec certainement un petit coup de pouce de Raffarin et consorts. De ce que je peux imaginer…C'est comme ça, quand on ne revoit les copains, on imagine, n'est-ce-pas ? Par contre, moi, ce que je peux dire de ces gens-là, ceux de la Fac. de Paris IV en question, , c’est qu’ils m’ont parlé sans savoir qui je connaissais au Brésil, et j’ai vite compris qu’ils font partie d’un réseau qui comprend quelques belles figures littéraires de l’époque de la dictature !!! Sans commentaire.

 Y’en a qui veulent plus de détails…

Donc, ce sont ces gens-là qui avaient pignon sur Salon, en 2014, car c’est là que je les ai rencontrés pour la première fois de ma vie, en compagnie d’une ex- de l’ambassade brésilienne, une certaine ex-prof de français de l’Alliance Française, Aurea… que je ne revoyais pas depuis plus de trente ans, ou même quarante ans ! Du temps que, toute jeune, je donnais moi aussi des cours de français payés trois sous par l’Alliance Française de Rio, qui ne se gênait pas pour gagner du fric sur le dos des français de passage, tel les responsables d'alors, comme un certain  René Gouedic, lui aussi, probablement un ex- de la droite française, reconverti  en écrivain sur la place de Paris. Tout un programme, la vie parisienne ! De quoi écrire des romans, n'est-ce pas ? 

Alors, pour moi, résumons-nous encore : tous ces gens sont des escrocs. Tous des gens à recommander, dixit Freud.

J’ajoute que dans ces milieux-là, il y avait très peu de gens intéressés à contrer l’arrivée de Sarkozy, en 2007, mais maintenant ils réapparaissent et cherchent peut-être à se refaire une santé ! Tiens, chez Gallimard : le fameux prof. et traducteur, un autre imbuvable de la scène littéraire parisienne, un certain … Prisé par Culture – France, et les d'Arvor, probablement, qui ont dû lui financer quelques séjours au Brésil. Vous ne voyez pas ? Vous pariez combien ? Des gens qui se faisaient garder au chaud des places de fac. à Paris, et sans scrupule, partaient pendant ce temps-là quelques années à l’étranger. Vous avez trouvé ? Non ? Vous donnez votre langue au chat ? Bon, ben, évidemment, c’est cet inconnu de Michel Riaudel. Vous connaissiez ? Non ? Comme quoi, chez les fans non déclarés de l’UMPS, y’a vachement de monde ! Et ces gens-là se serrent les coudes. C’est ce qu’oublie de dire Joffrin, lui qui en fait certainement partie aussi, des bobos légèrement hautains…

 Parenthèse. Mais pour trois noms cités, combien n’auront pas l’heure d’être nommé. Peine à eux, pour ne pas dire : honte à tous ceux-là, aussi…Je reviendrais ultérieurement sur la question la plus prégnante, pour moi, donc préparez-vous, il va y avoir encore des révélations :

Comment se fait-il qu’avec tout ce que j’ai écrit dans ce Blog, il ne me soit jamais revenue un seul commentaire de chez les socialos ? Et pourtant, j’en connais ! Et pourtant, ce n’en sont pas des moindres ! Alors question : moi, ça fait maintenant depuis les élections présidentielles que je vis, régulièrement un enfer. Tous les socialos en poste, maire, député, etc.… que je connais, aucun n’a pas bougé. Sauf, pour me mettre en difficulté. Et pourtant, j’ai fait la campagne de Ségolène, et à cette époque-là (contre les autorités socialo locales), j’ai fait partie du PS… Et je reçois toujours et encore des papiers de L’Institut François Mitterrand. Alors ma question : elle est simple, et elle inclue sa réponse. Pourquoi est-ce que ces gens-là laissent faire, comme Valls à la tête du gouvernement, laissant Hollande dériver à droite, chaque jour davantage depuis plus de deux ans ? Vous voyez bien que la réponse est dans la question.

Ces gens-là ne savent pas résister. Ils ne savent pas non plus qu’ils pensent depuis toujours à droite. Et quand je disais que le mot de « contre-culture » et « contre-pouvoir » étaient interdits des socialos, je m’trompais ?

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