« Copo meio cheio, copo meio vazio ». Le mot de la fin à Chico Buarque ?
Conclure que le Brésil serait pire que la France ? Certainement pas ! Mais comme dit Chico, du Brésil à la France : c'est du pareil au même. Et même un peu pire, car la tradition républicaine, au moins dans les textes, et dans son passé historique, donc comme référene symbolique, donne quelques points d’avance à la France. En conclure que le Brésil, avec son traditionnel « jogo de cintura » hérité du foot peut être un exemple pour la France, je ne sais plus...au regard de ce que j'observe depuis si longtemps, depuis Paris. A moins, je le répète, d’avoir plus qu’une once de cynisme et une bonne dose, même, de filouterie.Les derniers mois viennent plutôt éclairer différemment le chemin qu'il reste encore à parcourir, pour que le Brésil, n'empruntant pas que les chemins ignobles de la violence,ou de la corruption, ne se voit rapidement concurrencé dans le pire par une France engloutie dans un silence menteur et obscène, celui de sa complicité - la violence, par le silence: ça existe aussi - pour toutes les turpitudes dont elle est devenue capable depuis le début des années 2000....
Je fais partie des gens qui pensent que l’on n'avance pas en reculant, mais que la France avait et a encore, comme vient de le redire Jean claude Milner, grâce au dispositif d’un Etat fort, qui en rien ne se confond avec un Etat voyou, toutes les conditions de rétablir la dignité de ce pays, et de la majorité de ces concitoyens, à moins, bien sûr, de continuer à plier face au pire des escrocs du sommet, le fameux Gattaz qui prépare la place, depuis deux ans, pour son chou-chou d’extrême-droite bientôt de retour. Nous ne crierons plus. Plus de cris d’orfraie. Il fallait savoir ce que la France voulait. Et comme pour tous les autres pays : les français ont les dirigeants qu’ils méritent et se choisissent. La France, ce pays capable de donner toutes les leçons au monde entier, et incapble de se regarder dans le miroir ! Cela voudrait-il dire que le Brésil fait mieux. Pour l’instant : 1 à 1 France-Brésil, question corruption, question immobilier, question intégrité. Le Brésil, un modèle ? Oui, mais pas sur le pire, plutôt sur le meilleur du Brésil. Et dans les manières, je ne suis pas sûre d'être nvoutée par les façons actuelles... Avec un plus, la façon spécifique dont chaque pays, sait contourner les lois et les rendre caduques, pour satisfaire aux besoins, aux pulsions et à la dégradation constante de notre humanité, et des rapports entre les citoyens, chaque jour plus pervers, chaque jour plus cynique, chaque jour plus silencieux. Avec le monde de la drogue : à toutes les manettes. France-Brésil: 1 point par tout. Et merci, Sarko, et ses sbires-barbouzes ! Demandez-vous ce qui met les notaires en France, dans la rue ? Si ce n’est, comme leurs copains, greffiers, pharmaciens, pilotes,etc, l’appât du gain, l'impunité des arrogants, dans des proportions inimaginables.Comme j'en ai connu tant ces dernières années, insupportables, parmi ceux qui fréquentaient les rangs de psy à Paris 8 !
Moi, par exemple, je faisais un Master II de psychanalyse dans cette fac. Promise à un futur doctorat. Mais mes opinions, contredisant largement les pratiques corrompues d’une équipe de profs d’université, dont je ne partage nullement les options politiques personnelles, m’ont vu être… évincée, pour faire la place à plus docile et plus chafouin que moi !
Suis-je une conne, en conséquence ? Non, je ne le crois pas ! Par contre, continuer à dénoncer ce que les autres trouvent normal de pratiquer. Et pour ce faire : s’être servi plus de dix ans d’un bouc émissaire facile, pour faire taire leurs turpitudes …Dénoncer ça, oui ! si quelqu'un se trouve meilleur que les autres, qu'il dise... S'il y en a qui veulent jouer au petit juge, il faut le dire aussi...
Ils disent qu’on est le problème, mais aussi la solution. Bravo ! J’approuve. Totalement. Mais ça dépend par quel bout on prend le problème. Eux, dans leur fac mais aussi dans leur Ecole, on ne peut parler de rien ! Interdit total. S’aligner avec la ligne du parti. Et les autres, ils ont toujours tort. Facile de construire des sectes sur ce régime-là. Je ne m’y suis jamais sentie bien. J’ai dénoncé, j’ai crié, et finalement je maintiens : ces gens, sous leurs meilleures apparences, sont des escrocs, sans même le savoir eux-mêmes. Pour des psys, c’est douteux ! Et même dangereux. Combien de noms et d’intellectuels qu’il ne fallait pas prononcer ni lire, dans ce cénacle ? Et c’est vous l’antisémite, quand eux ne peuvent prononcer ni le nom d’Hannah Arendt, ni celui de Benjamin Walter, ni celui de tant d'autres … . Paris: un lieu où, paradoxalement, il faudrait la fermer !
Comme c’est étrange ! Ca doit plaire à BHL. Mais pas à moi. Je ne négocierai rien, avec l’escroc qui a foutu le pays en l’air, et s’apprête à en reprendre une tranche pour se sauver lui-même. Mais en cela, ils nous prouvent qu’une certaine France et un certain Brésil, vus d’ici, sont assez similaires et cyniques dans leur façon de contourner les lois qui devraient conférer des droits inaliénables aux personnes. C’est sur ce terrain qu’il faut se battre. Et ne pas, comme certains, faire le constat de ce qui est inéluctable, et l’accepter, non sans se réjouir d'ailleurs, ou du moins, ne regarder que de ce côté-là, non sans jouissance…
Je ne sais pas si tous ces gens, en tant que psys sont la solution, ou plutôt le problème, eux et le modèle du Brésil qu’ils veulent nous faire gober. Y’a peut-être mieux à faire, …