La lettre volée. Un remake d'Edgar Poe. Entre Médiapart, Christiane Taubira et moi ?
Ce soir, jeudi 23 octobre, après avoir vécu trois jours sous la peur, de lundi 20 ( peu après avoir écrit sur mon Blog un article à destination de christiane Taubira) à mercredi 22, à cause des violences successives qui m'ont vu passer de l'étonnement ce week-end (papier "les amis de sarkozy" dans ma boîte aux lettres, le gaz de la douche coupé, les tapis volés dehors et dans l'appartement, etc.),sous formes de représailles, à la peur réelle et physique d'un voisin super-violent, essayant par tous les moyens de me discréditer comme "malade mentale", pour servir ses intérêts personnels, soit ceux de son gang et de sa bande pour question de Coke, comme pendant des années, soit maintenant, avec un autre objectif clair et précis, celui de me nuire physiquement ( avec tentative prémédité d'atteinte à mon intégrité physique), et alors que je le soupçonne d'être payé pour me nuire- et que cela m'a vu, par deux fois, avoir recours à deux amis, mardi et mercredi, pour ne pas subir de violence, en montant à l'étage - mais également devoir téléphoner à d'autres amis, pour leur demander de l'aide d'urgence -...
Ce soir, donc, jeudi 23 octobre, je m'étonne d'être la seule, après avoir reçu un message, via Médiapart, de Christiane Taubira qui me demandait mon adresse e-mail, et avoir répondu, honorée, au message mail mais aussi par téléphone, dans la journée de mercredi, je m'étonne donc de découvrir tout de go, sur Médiapart, et ensemble, l'article de Christiane Taubira et les multiples commentaires d'acteurs de la soirée du 19 octobre, à laquelle j'ai participé, sans que personne n'ait établi de lien direct et personnalisé avec moi !
Lettre Volée, pourquoi ? Parce que la Lettre volée, c'est celle qui circuel sans que l'on n'en connaisse le contenu, mais dont pourtant la charge symbolique est telle que chacun voudrait se l'approprier- le fameux phallus, objet du désir -
Finalement, je me sens comme la Lettre Volée d'Edgar Poe. Ca a circulé autour de moi. Et j'en suis restée indemme ! Etrange, n'est-ce pas ?
Qui a demandé à prendre contact avec moi ? C'est Christiane. Qui m'en a transmis l'information ? C'est Médiapart. Qui a pris contact, par mail et par téléphone ? C'est moi. Qui se retrouve gros jean comme devant, ce soir ? C'est moi.
Je le regrette doublement. Ce que je pouvais avoir à discutet avec christiane Taubira, amicalement, devait, j'en suis sûre, servir au bien commun!
Quel gâchis. Non seulement, j'aurais aimé la voir et lui parler. Mais je pense aussi que j'aurais pu lui dire des choses, et pousser nos convictions, pour le bien de tous. foucault a raison quand il dit, avec Aristote, à propos de la démocratie que ce sont les meilleurs qui font avancer la cause commune. Dommage!