Marie Christine GIUST

Abonné·e de Mediapart

1198 Billets

0 Édition

Billet de blog 31 août 2014

Marie Christine GIUST

Abonné·e de Mediapart

Toulouse, obscénité financière et politique

Marie Christine GIUST

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il y avait au moins deux Toulouse. Celle de l’Histoire passée, de la poésie, de Nougaro, et des ex-motivées d’une autre époque, celle donc du rêve d’une parisienne qui n’y avait jamais mis les pieds pour y vivre. Et puis, l’autre Toulouse, celle d’un Richard Maurin, démarcheur en immobilier, ayant maison et haras à Chamarande, avant de disparaître du jour au lendemain pour Nîmes, je suppose comme tous ces collègues, après s’être fait un max de fric en vendant des apparts et des immeubles à tour de bras !

Fort sympathique et courtois, il était venu me vendre à Paris, un appartement dans un ensemble immobilier, en précisant lui-même qu’il était un homme de gauche, et en nous priant à l’époque, de fermer nos comptes à la BNP, pour les ouvrir plutôt au Crédit Agricole. On croirait rêver, quinze ans plus tard…Aujourd’hui, l’on sait que ça ne faisait pas grande différence, cette banque ou une autre. Mais le Monsieur, lui, devait avoir un grand sens des affaires, car après avoir reçu ses clients au métro Sablons, et son avocat au Boulevard Malesherbes, il a vite disparu de la circulation, sans laisser d’adresse, après s’être occupé de ma déclaration d’impôts jusqu’en 2004, seulement !  Après, c’est le monde des loups : démerde-toi comme tu peux ! En fait, tous ces crédits étaient limite- frauduleux, comme ceux que le Président de l’Assemblée Nationale, - c’est comment son nom déjà à celui-là, qui a placé son neveu chez LVMH- a contracté en Seine-Saint-Denis, et les pratiques qui leur valent  à toutes ses banques des amendes faramineuses aux Etats-Unis.

 Vu de loin, et évidemment sans être experte en transactions financières ni immobilières - sinon je ne serais pas tombée dans ce piège machiavélique qui s’est refermée sur moi pendant 15 ans- j’aimerais en dire deux ou trois choses, surtout après avoir lu dans Libé du 30 août 2014 la déclaration que Cécile Duflot vient de faire, après avoir été attaquée frontalement par le Parti socialiste et le gouvernement actuel, et que Valls ait décidé de mettre fin, en moins d’une semaine, aux avancées qu’elle voulait mettre en place pour les classes populaires, avec sa nouvelle Loi. Loi qui très certainement serait venue au secours d’un certain nombre d’enseignants, qui auraient pu ainsi compter sur l’appui et le soutien de l’État, sauf à avoir fait  -dans une tradition déjà complètement surannée de conception de vie de la bourgeoisie nationale- de «  beaux mariages » !

 C’est incroyable, effroyable même, comme, dans ce pays, les bourgeois sont éhontés, fricqueux, et débectables à loisir. Ils pratiquent la ségrégation sociale à tout va, mais il ne faut surtout pas leur dire que ça, c’est leur lutte des classes à rebours. Celle qu’ils pratiquent avec leur mépris, leur haine du pauvre, leur insanité morale…Des imbéciles heureux, en somme mais surtout, il ne faut pas s’y tromper : des escrocs de première. Oui, une bourgeoisie d’escrocs, à l’image d’une Christine Boutin, qui pourrait bien leur servir d’emblème à l’envers. Des gens débectables, qui se remplissent les poches avec l’argent des autres…J’en avais déjà pleine conscience dans ma jeunesse, mais toute ma vie passée en France n’a fait que le confirmer.

 Je la cite, à peu de choses près, Cécile Duflot, aujourd’hui traînée dans la boue par les socialistes, alors qu’hier on lui faisait des courbettes : « le logement défiscalisé, ça coûte trois fois plus cher que le logement social, et ce sont les contribuables qui trinquent pour l’accumulation du patrimoine des plus riches » ! 

Ce n’est pas joli tout ça ? On se croirait encore au Moyen-Âge, esclavage, dîme, droit de cuissage des maîtres, alors qu’en fait on aborde le XXIe siècle… Y doit y avoir un truc qui cloche, non ? Et faudrait peut-être qu’on commence à évoluer collectivement, n’est-ce pas ? Pour, d’une part, comprendre que le droit cuissage, même intellectuel, c’est du pipeau, et, d’autre part, ne pas laisser la moitié, ou plus, de la communauté internationale, crever de faim sous nos yeux, ou crever la bouche ouverte sous les bombes les plus disparates que nous concoctent les Poutine, Bassar-el-Assad, Valls, Barroso, Sarkozy, Lagarde, et j’en passe. Eux et toute leur clique d’indigents intellectuels, les Copé & Cie, les rois de la magouille et autres crapules !

 Vraiment, la France est l’anti-exemple total d’une démocratie avancée. Des ringards malhonnêtes, vulgaires en plus, et dont on voudrait tout sauf les prendre en exemple, même quand ils sont  analysés. Pire alors, car ça n’y change rien à leur connerie foncière, et j’m’en tiens là (voir Léotard). On en est toujours à l’époque des nantis qui se sucrent sur le dos des pauvres. Quand ils ne les massacrent pas sous nos yeux, sans sourciller, et sans le moindre scrupule. Avec aux mannettes : des Lagarde du FMI et consorts. On pourrait le dire comme ça. Et en plus, avec un cynisme et un déni de réalité, qui corroborent au quotidien l’impression que laissent à Paris les cohortes de dits « gens de bonnes familles » - expression qui n’a aucun sens, est très fréquente en milieu psy, et ne fait que souligner au contraire que les friqués ne sont que des voleurs ayant réussi en piquant dans la bourse des autres…  Donc, des escrocs à grande échelle, et qui , en plus, voudraient faire taire les gens intelligents, intègres, ceux qui ne partagent rien, ni ne partageront jamais rien, de leur obscénité « foncière » - au double sens du mot.

 On ne croirait pas que la Révolution Française est passé par là ! Je me demande même si ça veut dire quelque chose pour des gens comme Valls, et une certaine dite gauche, celle que lui et Cambadélis, représentent. Ou leur copain SarkozyParenthèse : quand je pense que ce sont ces gens-là, les dits socialistes, qui voudraient nous donner des leçons, ici de démocratie, là d’anti-franquisme, voire de soutien à la déconfiture actuelle de la Grèce, alors qu’ils ne savent que démontrer, dans leurs pratiques, que leur pire allégeance au monde du fric, et de l’inégalité foncière…

Ma conclusion de cette histoire de bourgeoisie dévoyée, se faisant du fric sur le dos des moins friqués, avec leur seul étalon : le fric quand ce n’est pas leur froc ! Quand Monsieur Maurin a disparu de Paris, pour s’installer à Nîmes en 2005, la même année qu’un de mes frères, ex-prof. en poste à Evry, à l’époque, c’est le moment que ces escrocs ont choisi pour me faire payer cash, pendant des années ( 2004-2007) de soi-disant arriérés d’impôts sur cet appartement de rien du tout, à Toulouse justement !

Aujourd’hui, on pourrait dire, en s’amusant – et en riant jaune -, en associant Evry, Chamarande, Sablons, et Nîmes : merci à Jacques Giust et Manuel Valls (tous deux d’Evry, à l’époque), à Richard Maurin et Florence Giust (Chamarande), et à Jacques Giust et Richard Maurin (tous deux maintenant installés, et depuis 2005, à Nîmes. Qui sait si ce n’est pas par les soins et avec le soutien de Valls-Sarkozy ? Une seule communauté d’esprit, à ce qu’on vient d’apprendre. Que des hypothèses, bien sûr, mais qui font si vraies dans le paysage, vous ne trouvez pas ?

2004, je le rappelle pour ceux qui auraient raté l’épisode, c’est l’époque où de « gentils français » m’ont d’un seul coup, d’un seul, un 18 septembre de triste mémoire, retiré à la fois mon boulot à l’Education Nationale, fait enfermer d’office en HP, et fait payer des impôts jusqu’à plus soif, que j’en suis restée quatre ans – jusqu’à l’avènement de Sarkozy ( ?), à crever de faim jusqu’à plus soif. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.