Les 7 et 8 octobre, des hommes du Hamas lourdement armés ont mutilé, torturé et tué plus de 1 400 personnes sur le territoire israélien, en ont blessé des milliers et en ont pris en otages 220 autres : ce sont des actes de barbarie d’une violence inouïe, des actes de terrorisme inacceptables, injustifiables.
En représailles, le gouvernement israëlien a choisi de bombarder massivement Gaza, un des territoires les plus densément peuplés du monde, faisant des milliers de morts parmi la population gazaouie dont de nombreux enfants et vieillards. Il a fait le choix de la vengeance et a commis des crimes de guerre en s’en prenant à la population gazaouis qui ne peut se voir imputer les crimes du Hamas.
Gaza est une véritable prison à ciel ouvert, ce n’est pas le Hamas, mais plus de deux millions de personnes qui subissent des bombardements massifs, fuient sans issue viable leurs maisons détruites.
Le blocus, entré en vigueur en 2007, a encore été aggravé allant jusqu’à priver d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant et d’électricité y compris les hôpitaux. La rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, après l’ordre donné aux Palestiniens d’évacuer le nord de Gaza, a dénoncé un risque de nettoyage ethnique.
Le choix de la vengeance plutôt que de la justice, sans cesse répété par Israël, ne peut assurer à quiconque la sécurité ou la paix.
Toutes les vies comptent.
La justice internationale doit être saisie afin de faire cesser l’impunité. La Cour pénale internationale doit poursuivre l’enquête qu’elle a enfin ouverte en 2021. Tous les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité doivent être jugés.
Il faut aussi rappeler comme l’a fait Antonio Gutteres, le secrétaire général des Nations unies, que l’attaque du Hamas «n’était pas arrivée dans le vide», les Palestiniens ayant subi cinquante-six ans «d’occupation suffocante».
Et avant toute chose, l’ensemble de la communauté internationale doit se mobiliser pour faire respecter la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, adoptée ce vendredi 27 octobre par 120 voix pour (dont la France), 14 contre (dont les Etats unis et Israël) et 45 abstentions, sur « la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires » dans la crise en cours à Gaza à laquelle les USA ont bien évidemment opposé leur veto. Un cessez-le-feu immédiat doit être imposé sans condition préalable pour en finir avec les bombardements et mettre en place de façon suffisante et durable des corridors humanitaires permettant d’acheminer tous les produits de première nécessité et notamment l’eau, le carburant et les médicaments.
Ce cycle infernal de la terreur doit être brisé. Les populations d’Israël et de Palestine doivent enfin pouvoir vivre en paix.
Billet de blog 1 février 2024
Israël/Palestine : Paix et protection des populations Cessez le feu
Une nouvelle fois le feu dans cette région du monde Les crimes du Hamas nous ont sidérés mais la violence inouïe de la riposte israélienne laisse sans voix
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