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Billet de blog 15 avril 2013

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Tacite, Manon Lise et Baptiste

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Manon, Lise et Baptiste sont en 4ème.

Après le travail qu'on a fait ensemble, ils ont écrit chacun une traduction personnelle du texte de Tacite, livre IV, 8.

Les voici.

Baptiste :

Dans la chambre il y avait une faible lumière et une des servantes d’Agrippine et Agrippine, de plus et plus anxieuse Agrippine,  parce que personne de chez son fils, pas même Agermus, son fidèle serviteur, ne venait.

Que sa joie ait une autre face et qu’il y ait maintenant cette solitude et ces bruissements soudains et ces indices d’un malheur extrême !

 « Toi aussi, tu me quittes ? » à sa dernière servante, qui rebroussait chemin.

Elle regarde derrière elle et voit Anicet accompagné du premier capitaine Hercule et Obaritus le centurion de la flotte.

S’il était venu pour la voir, qu’il annonce qu'elle était réchauffée. S’il était venu pour accomplir un crime, «  je ne croirai jamais que tu viens de la part de mon fils ».

Le parricide n’a pas été ordonné par son garçon.

Les tueurs entourèrent le lit de la condamnée et le premier, le capitaine frappa sa tête d'un bâton. Déjà dans la mort, tendant son bassin au centurion dégainant son glaive, elle s’exclama : frappe au ventre ! Et elle fut achevée sous les nombreuses blessures et souffrances.

Lise et Manon ont choisi une autre forme :

Dans la chambre, il y avait une petite lumière,

Et une des servantes, et de plus en plus angoissée,

Agrippine, parce que personne de chez son fils,

Même pas Agermus, ne venait. 

Et que sa situation heureuse avait une autre face.

Et qu’il y avait maintenant cette solitude, ces bruits soudains,

Ces indices de catastrophe à venir.

Alors que la servante s’en allait, “ toi aussi, tu me quittes ?”.

Elle a parlé. Elle regarde derrière elle,

Anicet,  accompagné du capitaine Hercule

Et du centurion de la marine Obaritus.

S’il était venu pour la voir, qu’il l’annonce réchauffée.

S’il était venu pour accomplir un crime

Elle dit qu’elle ne croit en rien que ça vient de son fils,

Elle dit que le meurtre n’a pas été ordonné par son fils.

Les tueurs entourent le lit et le capitaine la frappe à la tête avec son bâton.

Déjà dans la mort Agrippine tend en avant son ventre

Au centurion qui dégaine son épée

Et s’exclame “frappe-le !”

Et elle est épuisé de plusieurs blessures.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.