marie cosnay

bayonne

Son blog
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Ses éditions
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  • Les proxénètes des morts

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    Bilel se couche au matin. La nuit, il la passe à mettre en ordre les histoires, il connaît chaque naufrage par sa date de départ, chaque personne de chaque bateau emprunté. Chaque disparu par date et par plage de départ. Chaque mort, chaque corps retrouvé par plage d’arrivée.
  • Le rescapé du train - un an après

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    Le 12 octobre 2021, à Ciboure, trois jeunes gens qui passaient la frontière en longeant les voies de chemin de fer étaient tués. Un autre survivait. Autopsie d’une année difficile, tome 1.
  • Frontières intérieures, morts en série et illégalités

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    Chacun des garçons qui s'est noyé après avoir voulu passer la frontière à la nage ou d’une autre manière dangereuse, a fait l’objet de plusieurs refoulements. Leurs camarades en témoignent.
  • Au nom de Sohaibou Billa

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    Le 20 novembre 2021, un homme est retrouvé dans le fleuve Bidasoa, mort. Il voulait franchir la frontière et tenter sa chance en France après l’avoir tentée en Espagne, à Almeria. Cet homme s’appelait Sohaïbou Billa.
  • Victimes de la frontière basque

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    La politique qui installe des policiers sur les ponts, des policiers ou des gendarmes dans les bus, dans les trains, à Bayonne, c’est à dire vingt-cinq kilomètres après la frontière, n’est absolument pas responsable de la mort violente des garçons. Pourquoi chercher, alors, à savoir qui ils sont ? Retour sur une histoire de silence.
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  • Édition Ecrire aujourd'hui

    Ecrire

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    …….. avec la conviction, ou l’intuition, ou l’impression, que l’un n’est jamais l’un, qu’une phrase cache une phrase, qu’une parole ne se résume pas à une parole, que quelqu’un n’est pas ce qu’il semble être ou veut montrer qu’il est, ne dit pas tout à fait ce qu’il dit qu’il dit. Que ce que je vois n’est pas ce que je vois.
  • Édition Pièces d'identité

    Crise de l'intelligence

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    Le débat sur l'identité nationale, dont la bêtise « a trempé le caractère »[1] débutant (pour paraphraser Henri Guaino) glisse vers un plus ou moins latent appel aux conflits de religion. Je crois en la grande capacité de sens critique des citoyens, je ne crois pas à un racisme spontané « venu d'en bas » auquel les élites voudraient plaire en menant la politique que l'on sait. En revanche je constate qu'il semble facile de prendre quiconque au piège de la manipulation.