Système de "France Travail" : Quand la précarité devient un marché lucratif
L’article précédent soulignait déjà comment les dispositifs d’accompagnement à l’emploi, comme Activ'Projet, sont réduits à des formalités administratives et des outils de gestion comptable. Mais la situation ne s'arrête pas là. Derrière ces programmes d’accompagnement se cache un système bien plus cynique, où les plus vulnérables sont non seulement abandonnés, mais exploités pour enrichir des entreprises privées et des prestataires qui profitent des failles d'un système qui, en théorie, devrait être là pour aider.
Dans le cadre de la réforme France Travail, le gouvernement joue sur l’illusion de la réinsertion, mais la réalité est bien différente. Ce programme, conçu pour être une bouée de sauvetage pour les chômeurs, est en fait une machine à broyer les plus fragiles. Les promesses d’accompagnement se transforment en une course contre la montre, où l’objectif est plus de remplir des quotas pour les statistiques que de réellement accompagner ds son individualité, qqn à un retour à l'emploi qu'il aurait pu choisir pleinement selon ses voeux.
Et derrière ce processus, il y a des lobbies d'entreprises privées, des prestataires de formation et des consultants qui s'en mettent plein les poches. La question qui se pose est simple : qui profite vraiment de tout ça ? Certainement pas les chômeurs. Ce sont les entreprises privées et les prestataires qui récupèrent une part du gâteau. À chaque étape, ils engrangent des profits, tout en prétendant "accompagner" les demandeurs d'emploi. Les politiques publiques sont juste un levier pour maximiser les profits de ceux qui ont les moyens de s’imposer dans ce système.
Le modèle économique derrière France Travail : une rentabilité déshumanisée
Le plus triste, c'est que ce modèle, qui aurait pu être une réelle chance pour les plus vulnérables, est en réalité une simple vitrine pour des pratiques mercantiles. Il ne s’agit pas d’accompagner les individus dans leur cheminement professionnel, mais de les transformer en simples variables d’ajustement dans un système qui ne pense qu’en termes de rentabilité. Si tu veux vraiment comprendre comment ça fonctionne, prends un peu de recul et observe ce qui se cache derrière les programmes d’aide à l’emploi. Ils sont gérés par des sociétés privées qui, derrière le masque de l’assistance, transforment chaque demandeur d’emploi en client et chaque heure de formation en facturation.
Comme l’a prouvé la réduction du programme Activ’Projet à deux mois, la priorité n'est pas de permettre une réinsertion durable, mais de faire baisser les coûts. C’est là que réside la supercherie : tout ce qui compte, c’est d’être "rentable" et "efficient" pour les entreprises qui profitent du système, pendant que les chômeurs sont poussés à rentrer dans des cases préfabriquées sans aucune considération pour leurs parcours de vie ou leurs aspirations professionnelles.
Alors, quand est ce que cx qui tiennent au pouvoir deviennent-ils enfin actifs dans leur décence ?
Marie K., entre espoir de justice et réalité de merde.
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Pour approfondir l'affaire Ferraci et comprendre comment les jeux de pouvoir et d’influence se jouent dans ces systèmes, voici trois liens qui décryptent cette histoire. Ces articles révèlent comment des acteurs du système, en toute impunité, agissent pour préserver leurs intérêts au détriment des plus fragiles.