Ils ne débattent pas : ils projettent. Ils ne cherchent pas le juste : ils contrôlent le récit, le leur, et tous les moyens sont bons pour continuer à se rassurer sur leur pouvoir. Dans ce microcosme masculiniste, toxique, paternaliste et chauvin, toute responsabilité est refusée et toute faute renvoyée à l’autre. Les ennemis sont pré-fabriqués, c'est toujours la femme qui perd et y devenir un bouc émissaire face à cet ordre là paraît alors facile.
Sous couvert d’indignation, cette "ergotine sociale" pratique la délation, l’excommunion et la simplification fascisante des rapports humains. Le résultat est clair : la haine, le mépris et l’égo sans les nommer, nourrissent et fondent mensonges et arguments, et toute contestation réelle se trouve étouffée.
À Nîmes, ce n’est pas la dissidence qui menace : c’est l’ordre, qui se défend en accusant et ostracisant.
L’instrumentalisation des causes :
Il n’est pas nécessaire d’ériger en moutons noirs certains noms de la "gauche" nationale (Hollande, Macron, Glucksmann) pour masquer les intentions locales qui ne valent pas mieux quand ici, la gauche n'a jamais vraiment su faire preuve de courage politique qui se dissocierait vraiment des institutions quand il le faudrait. Dans ce milieu, le féminisme, l’écologie ou la laïcité sont dévoyés, réduits à des verbatim obsessionnels (sauf pour Nicolas Cadène au sujet de la laïcité ..), des outils de communication pour valider des intentions fallacieuses aux propos creux et par conséquent contradictoires. Imprégnés depuis l’enfance qqfois, de codes libéro-capitalistes, ces acteurs trahissent leurs intentions dès qu’ils estiment pouvoir le faire : leur discours n’est qu’un renfort à un ordre hégémonique dont ils sont les artisans excluants.
La culture du vide et la société du spectacle font le reste. Les individus sont guidés par leurs émotions, se laissant happer par des récits qui flattent le ressentiment plutôt que la raison. Dans ce brouhaha technique et toxique, l’éthique s’efface au profit de la rigueur, du contrôle et de l' Hybris.
Le cas local : entre arrivisme et ostracisme
Prenons un exemple concret : dans le Gard, la gauche locale a montré sa capacité à protéger ses réseaux plutôt qu’à défendre la justice ou l’intérêt général. Les subventions publiques sont distribuées selon des logiques clientélistes récompensant ceux et celles qui se montrent complices au dépend de qui il faudrait vraiment étouffer pour que les choses continuent de se faire comme on l'avait vraiment programmé quand pendant ce temps, les individus en vrais difficultés ne possèdent aucune forme de protection et/ou d'aide digne, efficace et réactualisable .
Pour ma part, j’ai subi harcèlement et agressions, j’ai été convoquée à plusieurs reprises en comission de discipline jusqu’au licenciement, alors que j’étais victime. Cette gauche gardoise m’a poussée à la précarisation, à l’exclusion, à la solitude et à la maladie. Elle a orchestré des dénonciations calomnieuses et autres multiples tentatives d'internement en hôpital psychiatrique, en manipulant la réalité et tenté tente et tentera encore d’éteindre mon existence dans ce microcosme territorial nîmo gardois.
Un ordre qui se protège en fabriquant des ennemis
Dans ce système, tout est fait pour contrôler la narration : des individus sont désignés comme responsables de problèmes inexistants ( on étouffe l'affaire dans l'affaire en accusant toujours les mêmes d'en être responsable => principe appliqué à une seule et même femme et petite fille que j'étais, à devoir supporter quand ça engage beaucoup , c'est fou ! / Ou cmt pas s'mouiller à moindre frais mais se donner suffisamment de crédit, de matière, de subsistance pour pouvoir se permettre d'accéder à.)
) , l’ordre artificiel est sanctifié et les mécanismes de pouvoir restent invisibles. La dissidence, les propositions critiques ou les actions concrètes sont étouffées (sauf à condition de distraire), parce qu’elles mettent en lumière la duplicité du système.
Le féminisme, la laïcité et l’écologie ne servent alors plus qu’à renforcer l’ego et la volonté contrôle de celles et cx à qui on concède le pouvoir, ( puissance ne veut pas dire force), tandis que ceux qui subissent réellement les violences et injustices se trouvent isolés et précarisés.
Conclusion :
Ici, le PC, avec Vincent Bouget en tête de liste pour les municipales, qui siège également au Conseil départemental, illustre parfaitement cette contradiction : un parti qui se réclame de la révolution se retrouve intégré aux institutions qu’il devrait contester, et agit plus pour protéger les intérêts établis que pour porter les urgences sociales. Sur le terrain, face aux projets citoyens et aux initiatives locales, l’attitude est souvent celle du cynisme ou du désintérêt : on laisse faire, on banalise, on dit " à chacun sa merde ", comme si toute action concrète n’était que caprice d’enfant gâté. La façade révolutionnaire masque alors la complaisance avec le capitalisme et le statu quo.
Marie K, desertrice, dissidente et mutilée.
PS : La gauche locale n’a jamais fait preuve du moindre courage politique et se plie, à la manière de Macron ( Qui n'est rien d'autre, lui aussi que le fruit de son époque CQFD), à la loi du plus fort. À Nîmes, elle favorise ceux qu’il faudrait contenir pour protéger ses intérêts personnels, tout en refusant de soutenir une légalisation encadrée ou des réformes profondes qui permettraient d’instaurer davantage de justice, d'équité et de paix sociale. Par leur complicité, active ou passive, alors qu’ils sont censés gérer la politique de la ville et du département ( Plus de 150 ans de règne de la gauche à la tête du Conseil départemental gardois), ces élus exploitent la misère sociale, laissent les quartiers se dégrader en participant même, non pas à leur rénovation mais à leur destruction et mettent en danger la vie d’innocents ( remember la mort du petit Fayed, 10 ans quartier Pissevin en 2023). Cette vindicte post scripturale ne vise pas la drogue ni son commerce, mais le trafic d’influence et les alliances douteuses entre élus corrompus et businessmen de tous poils, ( trafiquants, investisseurs immobiliers ..), qui prospèrent grâce à de beaucoup trop lâches calculs frauduleux, individuels et égoïstes, toujours au détriment, en réalité de leur mission première qu'est l’intérêt général.
- Quand on se tait face à l'injustice ou qu'on l'alimente, on en devient complice. -