A l'heure actuelle, jeudi 17h 30, il semblerait que Papandreou ne tienne plus tant que ça à son referendum, présenté parfois un peu vite comme un sursaut démocratique du monsieur.
Cannes, G20 : Obama arrive, les entretiens se resserrent. Et voilà que notre grec amorce la marche arrière.
Un rappel :
La Grèce constitue, à l’heure actuelle, une "frontière" importante du monde occidental. De façon concrète, pas uniquement sur le papier. Par conséquent, la dernière chose que pourraient souhaiter voir les grandes puissances occidentales - Etats-Unis, France, Angleterre, et avec elles Israël -, c’est une Grèce en décomposition.
La Crète [où se trouve notamment, à Souda, une base militaire américaine] – mais pas uniquement – joue déjà un rôle déterminant et peut-être irremplaçable dans l’évolution internationale des événements. C’est pourquoi, ce serait un risque stratégique, une erreur, une sottise incompréhensible que de laisser filer la Grèce sur des chemins improbables. D'autant plus que celle-ci a aussi certains liens privilégiés avec la Russie (la réalisation de projets énergétiques conjoints, tels quel'oléoduc transbalkanique Bourgas-Alexandroupoulis et le gazoduc South Stream)
On imagine donc les fameux entretiens de Cannes ....