Si la campagne a un possible intérêt pour moi, c'est précisément en regardant à deux fois ce qui peut sembler, à première vue, simples événements d'ordre électoral parmi d'autres, mais qui aide à discerner quelques traits saillants qui font comprendre qu'on n'y comprend plus rien.
Des élections approchent, la capacité à produire des discours politiques enfle proportionnellement : le mode de production de discours est à interroger, tout autant que les contenus exposés.
En poste chez UBS France à Paris, Stéphanie Gibaud a joué un rôle décisif en dénonçant les pratiques d'évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale. A ce jour, son statut de lanceur d'alerte ne la protège pas.
Tous les flots de discours sur la réforme du collège ont réveillé le désir de raconter un souvenir, celui de ma formation en Ecole Normale dans le milieu des années 70.
Hier 5 mars 2015, James Dunne a gagné : Qosmos a été condamné aux Prud'hommes à verser 65000 € à James, lui qui avait dénoncé les liens de l'entreprise avec des régimes autoritaires (Lybie, Syrie : dans chaque cas, Qosmos est impliqué différemment) et s'était retrouvé licencié pour "faute lourde".
S'attaquer à la liberté de la presse, c'est s'attaquer à ce que nous avons mis un temps très long à conquérir.Rappel de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".