Oh PéeSse ! Oh ma PéeSse !
divine du vent, rose esquive,
sans repos jamais tu ne cesses
de célébrer bruit et salive
Tu combles un vieux monde fini
de verve élastique et morose,
d'un jeu de verbeuse manie
qui peut-être soigne l'arthrose
Tu n'es pas seule, oh ma PéeSse !
des cortèges de grands diseux
jouent encore aux kakatoes
puisque rares sont les taiseux
Rassure-toi, dive marâtre
il en faut peu pour un orchestre !
aux trompettes, trois idolâtres,
aux tromblons, de pâles senestres
Et voilà les fêtes primaires !
la voix du peuple bruisse au loin,
dans des frimas interglaciaires
tu peux fêter le baragoin !