Le club est un espace de confrontation verbale, la lutte paraît âpre parfois du côté de la possible affirmation d'une idée ou d'une «opinion». Plus d'une fois on assiste à des affrontements ou à des affirmations apparemment combatives.
Et pourtant ....
Le club n'est presque jamais l'espace où se parle une lutte réelle, et si par hasard, c'est le cas, le silence est presque la règle sauf exception. Un exemple qui me fait mal : celui du combat des anciens de Generali Proximité Assurances, porté ici par Vincent Prudor.
Un groupe de salariés licenciés abusivement par Generali se bat pour obtenir des indemnités convenables de licenciement, ils ont mené une grève de la faim de deux gros mois, ils ont enfin obtenu une médiation et pourtant ....si peu de réactions de soutien sur ce club. C'est terrible. C'est pourtant là un exemple criant des effets réels de la guerre de la finance : ne rien céder, sur aucun front.
Voir le dernier billet de Vincent Prudor :
http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-prudor/130611/generali-le-comportement-exemplaire-de-la-direction-reste-demontrer
Quel est le processus de cette passivité relative du club ?
Est-ce que le club est un espace du verbe et de rien d'autre ?