Le mot "lutte des classes" a joué comme levier dans le fil précédent.
Le fil des commentaires a fait surgir plusieurs éléments de réflexion, chaque personne ayant pris le temps de tisser avec les autres, ce temps de pause, de patience et de question est précieux.
Je souhaite repartir de là, afin d'ouvrir d'autres questions.
Très bref rappel (excusez la concision forcément simplifiante, et corrigez mes erreurs de lecture):
Le mot lancé dans l'arène a été l'objet d'une double interrogation : son sens "historique" et son sens "actuel" (difficulté à cerner les classes et leur mécanismes) / sa disparition et le questionnement de cet effacement (ne serait-ce qu'une question sémantique/historique ????).
De temps à autres dans le fil, est revenue la question de la pluralité des champs de pensée à interroger :
* les sciences politiques avec le rapport capital / travail, et incidemment dans le fil, le problème de chef providentiel (question politique que celle du chef !)et celui de la répartition du pouvoir (quelle organisation ?, des richesses (qui produit ? qui utilise ?)
* mais aussi l'ethnologie (d'autres modèles de socialisation existent donc !)
* ce que Axel a nommé la psychologie - disons, le champ de la psyché - D'autres ont rapidement abordé ce que je nommerais des questions "philosophiques" sur la nature humaine.
Un lien existerait-il entre ces divers champs qui concernent tous l'homme (ne l'oublions pas) ?
Une remarque : on s'est beaucoup plus arrêté sur le mot "classe" que sur le mot "lutte".
Ici je rebondis :
Un commentaire a souligné qu'il y avait une rude tendance dans la société à "noyer le poisson".
Quel est donc ce "poisson" ? comment se passe sa noyade, qu'est-ce qui en garantit son efficacité ? (le poisson est bien noyé, dormez tranquilles bonnes gens)
Et en clin d'oeil, cet adage écrit, l'air de rien, par Vincent V. vers la fin du fil précédent :
Parce que la majorité de la population se dit que ça pourrait être bien pire. Et elle a raison. Sauf que ça pourrait aussi être bien mieux, mais comme le dit l'adage, un tien vaut mieux que deux tu l'auras.
Le plus intéressant est sans doute de faire advenir dans le champ de la parole et de la réflexion, des aspects "cachés" (J. C. Charrié posait la question) d'un problème - on sait que le refoulement entrave les processus de libération ; on sait aussi qu'aborder les sujets cachés/tabous, ça peut faire mal, avant de faire du bien :
qu'est-ce qui est caché dans/par le discours entendu, hyper-entendu ?
quelles questions ne pose-t-on pas ?
Je vous laisse les questions, je dirai mes bouts d'idées plus tard ...