Si l'on compare la puissance des pays européens à leur superficie comme les petits garçons rivalisent sur la taille de leur pénis, je dirais que l'on peut aimer cette Europe pour la forme.. Or, les ficelles de la bourse financière européenne que voudraient tenir une bonne fois pour toutes nos voisins allemands, rejoints à grands coups de publicité par une presse française employée par les Bolloré, Lagardère, Bouyges et Dassaut, laquelle d'ailleurs alerte les agences de notation au cri de "récession en France pour fin 2012" avec un appel du pied pour une note négative me fait penser à une période noire où le patriotisme était plus qu'en berne...
Évidemment, quand une de ces "hautes personnalités" en déduit que la récession de l'économie grecque est la conséquence d'une homosexualité ancestrale touchant jusqu'à nos jours les grecs, on peut imaginer les objectifs d'une ligne éditoriale soumis aux desiderata de son principal actionnaire.
Car le message n'est pas tant "je suis contre le mariage pour tous" car ce monsieur n'en a rien à fiche, mais plutôt le changement se fera dans la continuité, quelque soit le parti au pouvoir en place c'est à dire un même profit au capital dans son cercle restreint.
Les élections allemandes approchent, on le sait, autant s'essuyer les pieds sur le paillasson du voisin. En ce qui concerne la Grèce le ménage est fait, le Portugal aussi, puis l'Espagne, l'Italie à grands coups de serpillière en humiliant le Berlusconi en public (même si je me suis réjouis de sa défaite) et maintenant, au tour de cette gauche française qui s'allie avec le sud, qui veut une Europe solidaire avant de fédérer "les parcelles de territoires", une gauche qui réclame de toute urgence une union bancaire sans pour autant supprimer le SMIC ni privatiser les services publics.
Cela devient gênant qu'un petit pays comme la France veuille rattraper un retard industriel de trente ans, alors qu'avec l'ancien président il suffisait de le réélire pour terminer l’assujettissement des travailleurs tout en laissant filer le déficit commercial. Vive l'euro-mark !?
Alors, qui dirige l'Europe ? L'intox journalistique matin, midi et soir sur toutes les chaînes de TV, les éditions numériques à coups de propagande du "tout et tout de suite" sans débat de fond, les économistes liés aux intérêts de certaines banques et bien entendu les lobbys financiers, tout ce beau monde actionne les marionnettes dirigeantes au sommet européen.
Sauf que nous sommes plus nombreux !
NO PASARAN !
Marie-Thérèse FERRISI