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Billet de blog 22 mars 2012

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Toulouse: un ancien conseiller de Chirac veut une commission au Sénat

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Un ancien conseiller de Jacques Chirac, Jean François Probst, a demandé jeudi au président du Sénat une commission publique pour auditionner notamment les dirigeants de la DCRI, de la DGSE et de la police, après les tueries de Montauban et Toulouse.
"Il faut que la Haute Assemblée entende les responsables du fonctionnement et des dysfonctionnements des services qui doivent assurer la sécurité de la France et de tous les Français" a-t-il indiqué, en constatant l'impossibilité pour les candidats de débattre sereinement de ces questions.
Faisant valoir que le Sénat vient d'être renouvelé démocratiquement, il souhaite que soient auditionnés "dans les plus brefs délais", "les dirigeants de la DCRI, de la DGSE, de la Police nationale et des directeurs de cabinet des ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et de la Défense".

http://lci.tf1.fr/filnews/france/toulouse-un-ancien-conseiller-de-chirac-veut-une-commission-7086155.html

" Sur La Mort D'un Enfant" par Andre Chenier (1762-1794)

L'innocente victime, au terrestre séjour, 
N'a vu que le printemps qui lui donna le jour. 
Rien n'est resté de lui qu'un nom, un vain nuage, 
Un souvenir, un songe, une invisible image. 
Adieu, fragile enfant échappé de nos bras; 
Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas. 
Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte 
La campagne d'été rend la ville déserte; 
Dans l'enclos paternel nous ne te verrons plus, 
De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus, 
Presser l'herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine 
Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. 
L'axe de l'humble char à tes jeux destiné, 
Par de fidèles mains avec toi promené, 
Ne sillonnera plus les prés et le rivage. 
Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage, 
N'inquiéteront plus nos soins officieux; 
Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux 
Les efforts impuissants de ta bouche vermeille 
A bégayer les sons offerts à ton oreille. 
Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous, 
Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux.

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