Un professeur émérite d’économie de l’université américaine Texas Tech affirme qu’il n’a jamais recalé le moindre étudiant, bien qu’il ait dû une fois recaler sa classe entière.
Il raconte que cette classe lui soutenait que le socialisme fonctionnait bien, que ce système ne comptait ni pauvres ni riches, mais qu’au contraire la plus stricte égalité y régnait.
Le professeur proposa alors à ses élèves de transformer le cours en expérience sur le socialisme : plutôt que d’attribuer une note individuelle à chacun des étudiants, ils recevraient tous la même note, moyenne de l’ensemble des travaux rendus, de telle manière que personne ne devrait être recalé et que personne non plus ne recevrait de A (20/20).
Lors du premier examen les notes furent, comme prévu, ramenées à la moyenne de l’ensemble et tous les étudiants reçurent un B. Ceux qui avaient beaucoup travaillé furent déçus, ceux qui avaient peu étudié, ravis.
Mais à l’heure du deuxième examen, les étudiants qui avaient peu révisé travaillèrent encore moins. Ceux qui s’étaient beaucoup investis la première fois s’investirent moins, puisqu’ils savaient désormais qu’ils n’auraient pas de A. La moyenne pour le deuxième examen fut alors D.
Personne n’était satisfait.
Au troisième examen, toute la classe reçut un F : tous recalés.
Les notes ne se sont pas améliorées par la suite. Les étudiants ont commencé à se disputer, se blâmant les uns les autres des mauvaises notes. Le ressentiment et les insultes les gagnèrent. Plus personne n’était prêt à étudier pour qu’un autre moins volontaire bénéficie de son travail.
A la stupéfaction de la classe entière, ils furent tous recalés au terme du cours.
Le professeur leur demanda alors si ils comprenaient la raison de l’échec du socialisme.
C’est simple, l’être humain est disposé à se sacrifier en travaillant dur quand la récompense est attractive et justifie son effort; mais quand le gouvernement enlève cette motivation, personne n’est plus prêt à faire le sacrifice nécessaire pour atteindre l’excellence.
Au bout du compte, l’échec est général. Je rappelle ici les deux personnalités politiques ô combien célèbres qui ont déclamé :
Winston Churchill, prix Nobel (de littérature) en 1953 :
"Le socialisme, c’est la philosophie de l’échec, le credo des ignares et le prêche des envieux, sa mission est de distribuer la misère de manière égalitaire pour le peuple"
L’ex premier ministre britannique Margaret Thatcher:
"Le socialisme échoue une fois dépensé l’argent… des autres"
Je pars également du principe que ce professeur dénature le socialisme. Dans un système socialiste, les élèves ne travailleraient pas chacun dans leur coin, mais ensemble, les meilleurs aidant les plus faibles à comprendre leur cours, dans un esprit de coopération. Mais renversons également l’expérience, si dans une classe, on nommait une personne dont les notes dépendraient non pas de son travail, mais de celui des autres élèves : un pourcentage de chaque note des élèves étant prélevé, et le total de ces prélèvements ferait la note de leur "dirigeant"
Combien de temps mettrait la classe avant de se révolter devant ce système injuste ?
Il s’agit évidemment d’une simplification à grands traits, mais il s’agit au fond de montrer que pour être un vrai socialiste, et parvenir à l’égalité sociale, il faudrait également se sentir responsable individuellement du bien commun. C’est lorsque chacun se repose sur l’effort des autres que se brise la concorde…
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