IL semblerait que le gouvernement sortant ne tarisse pas d'éloges au vu d'un bilan catastrophique comme si nous, français de la couleur des sentiments mais réalistes tout de même, ne sachions pas discerner les degrés de séduction, paroles et musique au rythme d'un défilé militaire nord-coréen
, lesquels nous priveraient nous et nos enfants de ce qu'il y aurait de plus cher au monde : le partage, la culture, le savoir en un pays black/blanc/ beur fier du drapeau bleu/blanc/rouge, où main dans la main, nous ferions entendre nos voix dans un désordre bien ordonné car entendus et écoutés, nous reviendrions ainsi, travailler et participer à ce qui ne devrait plus nous échapper comme : le salaire décent, le pouvoir d'achat, la protection sociale, le logement pour tous et assurer ainsi l'avenir de nos enfants dans les institutions républicaines.
Dire stop au "carnage " c'est vouloir une ligne politique franche :
- sans flirt avec l'électorat du "tout français", celui qui refuse la différence
- une réelle démocratie avec ses contre- pouvoirs
- une fiscalité plus juste
- des services publics revalorisés
- des banques au service des PME
- la relance du made in France....etc..
- les taxes sur les transactions financières !
Alors évidemment, tu ne vis pas en Corée du Nord puisque tu manges à ta faim, ni même, tu ne ferais la révolution puisque tu as du pain ! Combien de travailleurs en détresse à cause de leurs conditions de travail ? ou en sursis d'une fin de contrat ? ou en risque d'une perte de leur outil de travail ? ou de chômeurs en fin de droits faute d'embauche ?
Sans compter la santé publique qui en a que le nom ! Les suicides des salariés compétents à qui on trouve toujours des problèmes personnels pour justifier leur passage à l'acte car se sont rarement les conditions de travail, l'obligation de résultats qui sont la cause de l'irrémédiable, mais l'environnement familial. Je pense aux policiers, France-Telecom, La poste, Renault.. Prévenir c'est guérir !
Nous et l'Europe : elle est bien malade cette Europe ! Quand je consulte la presse italienne, je souris à chaque fois que "le sommet européen" est traduit par "la montagne" ou "la colline", on va dire qu'il y a des jours où c'est l'Himalaya pour notre chef de l’État !
Outre atlantique, l'exemple n'est pas meilleur tant le parti d'opposition républicain face à Obama et Wall Street qui l'a mis à là où il est, le lui rappelle régulièrement. Un seul sénateur à ma connaissance,Bernie Sandersdu Vermont, socialiste, a fait une déclaration époustouflante en décembre 2010 devant un sénat presque vide, mais son discours (13 mn), à peu de chose près, s'appliquerait à nous :
Voilà mes voeux pour 2012, que nous soyons entendus et comme dirait Desproges :"L'adulte ne croit pas au père noël : il vote"
