Docteur en Economie (Sorbonne), journaliste et écrivaine franco-brésilienne
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La haine est aujourd’hui le pire ennemi de l’humain. Quand on a la haine, la barbarie s’installe. Le cœur qui palpitait avec l'arrivée du printemps, Avec le changement de saison, avec l’éclat de rire des enfants, Aujourd'hui, ce même cœur semble perdre ses battements émotionnels, Pourquoi ne pas plaider pour la défense d’une vie en harmonie ? La haine omniprésente palpite au bruit des missiles, Elle palpite au grondement des canons comme un tonnerre, La haine dans le cœur des humains ne voit pas la destruction ! L'arc-en-ciel ne peut pas apparaître au milieu des bombes ! Le soleil ne brille plus sur les belles collines d'Israël et de Palestine. La beauté de l'aube est bombardée et disparaît dans l'obscurité... Les oliviers centenaires ne produiront ni huile ni olives savoureuses. Cette année sera une année sans récoltes Les abeilles sont affolées à la recherche de fleurs. Le miel de mille fleurs ne sera pas extrait des ruches palestiniennes. Les abeilles traverseront les murs des colons israéliens, Il n’y a pas de frontières pour les abeilles butineuses, Les fleurs d'Israël font aussi de délicieux miels... Le peuple sémite pourrait imiter les abeilles et rendre sa vie plus douce ! L'autre, c'est moi ! Après tout, les Sémites ont des traits culturels communs. La coexistence humaine serait si simple sans haine. Une chose est sûre : il est impossible de détester l’utopie du possible ! Lutter pour un monde de paix c’est empêcher la propagation de la haine. L’utopie, ce n’est pas seulement des rêves, c’est l’éveil d’un lendemain sans guerres.
Marilza de Melo Foucher
Ecrit à Paris le 11 novembre 2023
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