" l'arme à l'origine du décès de Rémi Fraisse est particulièrement dangereuse, puisque composée de substances explosives qui peuvent être fatales en cas de contact ".
Comme ON insiste avec cette tragédie de Sivens, qui prend du coup le tour d’un marronnier, ou d’une sorte de broumè, d’amorce événementielle régulièrement jetée en substance aux anarchistes et antimilitaristes chroniques qui pullulent sur ce site, je ne lâche moi-même pas le morceau : Je pose simplement ce matin la question de connaître quels moyens les névrosés de récurrentes croisades anti-policières voudraient voir dotées les forces répressives de l’horrible monarchie bourgeoise inféodée au capitalisme, face aux gentils organisateurs d’un Club Merdentérinée, surnommés malveillamment « Casseurs » ou encore « Black-Blocs », ces aimables éléments de société convoqués de nos jours en corollaire indispensable des manifestations anti-normes, brave gent dont le paysage sociopolitique français est devenu coutumier?
Des tomates ? Des œufs ? Des cotillons? Serpentins, confettis, langues de belle-mère ?... Ou carrément des fleurs en réponse aux cocktails Molotov, pavés cégétistes (une spécialité parisienne), coups de barres de fer et autres pratiques de ces délicats protestataires ?
Je maintiens pour ma part qu’en attente d’une substitution ou d’une modification du détonateur, il a été stupide de supprimer la grenade « Offensive » de l’équipement des gendarmes et gardes mobiles, justement du fait qu’elle n’est pas létale, sauf dans l’esprit de neuneus à l’esprit tordu. Car n’est pas significatif le décès accidentel du jeune Fraisse, dont je réitère de surcroit, avec la même netteté de propos, mon incompréhension qu’un « pacifiste » fût recensé à 2H du matin parmi une une horde de furieux, de crapules incontrôlables, et alors que les vrais contestataires non-violents avaient été avertis et dispersés dans l’après-midi sur ordre des autorités. Il appert un paradoxe incontestable. Même comme il l'est allégué, si le botaniste ne manifestait pas de signes de violence à l'instant fatidique.
Je viens toutefois d’évoquer récemment les ressorts de ces comportements illogiques dans un billet explicite consacré aux endémiques prétendants à un « dialogue social » généralisé, notamment avec les « flics » (?!). J’ai dit mon sentiment au sujet de ces grimaciers chez lesquels, t’en souvient-il, à toi aussi Kèk?... nous reniflions en vérité l’anar haineux, le futur "soixane-huitard" de base, au restau U ou en cité : Plus ces bavards affectaient la recherche d’un « échange », plus ils puaient l’asocial, l'endoctriné et le vindicatif sous-jacent. Tous ces zigues foireux simulaient bien sûr, portant en bandoulière une condition de vie matérielle qu'ils prétendaient leur autoriser une rébellion de « laissés pour compte », alors qu’il s’agissait le plus souvent de gens incomparablement plus à l’aise, au regard de ce que ta Maman, venue de Sicile, devait se taper comme boulots divers pour vous payer des études. Au regard aussi de tes activités estivales impératives de facteur pour subvenir pareillement à tes universités. Or tu n’en as jamais voulu à la société, toi. Pas plus aux « flics » qu’aux « nantis ». Et tu es devenu Médecin. Spécialiste. Sans te sentir obligé de bouffer du bourge. Tu as rempli un rôle social respectable sans faire de volume. Et on t'a respecté en conséquence.
Je déteste ces imposteurs.