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Billet de blog 16 juillet 2017

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Commémorer la rafle du Vel-d'Hiv... mouai.

Si un contradicteur digne d’intérêt, donc étranger au quarteron de scatophages et autres abrutis régulièrement accrochés à mes basques, veut s’adresser à moi ou simplement s'exprimer, qu’il veuille bien recourir aux messages personnels : Je le transférerai en cauda de mon billet et lui répondrai le cas échéant.

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Après avoir écouté avec mes filles les bandes audio qu’elle m’avait confiées (Anne avait pleuré), je les restituais à ma patiente et amie Suzanne Holstein, juive résistante déportée , en lui conseillant... en lui demandant plus exactement, de ne pas aller dans les écoles retracer une période honteuse de notre Histoire nationale et européenne : Elle s’exposerait.

Elle ne tint pas compte de mon propos.

Or, je ne m’était pas trompé. Elle revint un jour pour soins et me dit à cette occasion que j’avais eu raison. Bien évidemment reçue avec déférence dans des instituts privés comme ND de la Tramontane (devenue La Tramontane) où mes gamines firent leur scolarité, elle avait en revanche essuyé dans certains établissements de la région de pénibles injures, à tout le moins des objections révisionnistes, lesquelles n’émanaient pas seulement de gosses d’immigrés musulmans*, religieusement antisémites et politiquement obnubilés par l'insoluble conflit israélo-palestinien, mais aussi surprenant que cela puisse paraître, d’enfants autochtones.

Les parents les avaient manifestement préparés. Je me suis aussi posé personnellement la question des réels sentiments des enseignants à cet égard... car un ratio non négligeable est d’extrême gauche et donc partie prenante dans ledit conflit moyen-oriental, et ne vaut pas plus cher selon moi que les tarés du FN pour leur inaptitude à raisonner sainement.

Commémorer la rafle du Vel-d’hiv, oui, mais je suis sûr que 80% au moins de Français n’en ont plus rien à battre en leur for, sinon la banalité d’une réponse publique toute faite quand on les interroge sur ce crime.

Je me suis restreint en épithètes dans ce billet, moi qui en use trop d’ordinaire, par respect pour ces 13 mille malheureux. Mais gaffe, justement,  à ne pas trop en faire, car ce n’est pas la redondance contritionnelle qui effacera son péché d’abord, ni ne soignera notre peuple d'un penchant immémorial qui lui est presque une seconde nature**. Au contraire, cela risque de l'agacer. Combien St Louis, roi catholique du très catholique royaume de France en envoya-t-il au bûcher ? Avez-vous lu les assertions antisémites de Victor Hugo, l’ennemi de la peine de mort ?...

C’est là, et ce n'est pas près d’être éradiqué.

* Je sais que cette phrase va me coûter mon billet mais j’ai toujours dit ce que j’avais à dire.

** j'avais écrit un bifton il y a une paire d'années où je disais les générations actuelles beaucoup moins antisémites que nos aînés, l'église étant désertée et les jeunes voyageant très tôt ce qui les fait se frotter à différentes cultures et populations. Mais je suis allé un peu vite en besogne : tout compte fait le mal demeure à l'état de braises. Ça me fait un peu chier d'écrire ça car je suis chrétien, mais les choses sont ce qu'elles sont.

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COMMENTAIRE :

16 juil. 2017 Par baLoz

Une solution facile à ce problème même si cela va être très long à mettre en place : déconnecter le souvenir de l'holocauste de l'existence d'un État d'Israël, un état comme un autre, autoritaire, policier et irrespectueux de l'humanité dirigé par l'extrême droite.

Réponse : Eh oui, mais comment faire quand les gens sont bornés ?!!!

Et je ne sais pas si vous êtes allé en Israël ? Moi je m’y suis pas mal baladé sur deux séjours (c'est un tout petit territoire). C’est un pays militarisé et pour cause, avec ses défauts mais aussi ses qualités. Beaucoup, dont le courage. L’industrie. je ne vois pas ce que vous concevez comme un "irrespect de l'humanité", cela me semble acquis et militant. En tout cas excessif.

Nombre des défauts viennent d’une théocratie qui ne dit pas son nom. Mais je connais bien des israéliens qui en ont raz la kippa des 19 (je crois) congrégations de feignasses à rouflaquettes qui vivent en parasites sur le dos de la population. Et poussent à l’extrémisme. C’est vrai.

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