https://blogs.mediapart.fr/gazette-debout/blog/201216/la-marque-nuit-debout-desormais-privatisee
« Ainsi, le plus vaste mouvement social en France depuis Mai 68, le Printemps français, le fer de lance de la contestation anti-capitaliste ... Nuit-debout serait « entré dans l’Histoire ». Et avec un grand H, SVP...
Ollé !..
. Il faut le lire pour le croire.
Un ami, éditeur à Paris, qui est pourtant de gauche, de passage à Antibes m’avait dit être allé voir de quoi il retournait : « affligeant ». Le seul fait marquant à retenir c’était un bistrot où des gens se rassemblaient parait-il le soir en attendant l’arrivée des casseurs, comme au spectacle.
J’y suis donc allé, "pour voir" moi aussi, avec Bobonne et le Mulet, début Juillet ou fin juin je ne sais plus : Un repaire de zozos avinés, d’abrutis cash et de fifilles de Familles à keffiehs, venues s’encanailler et jouer à 68 à peu de frais; Le tout maqué bien sûr par les lobbies pro-palestiniens, antisémitisme rampant ou carrément affiché, T-Shirts verts, pétitions, pancartes écrites en vermicelle et tout le koulchi.
Bref, une "joutillâ"*. Une foire de village. Même pas : pitoyable.
Échange de regards atterrés avec un très probable flic en civil alors que nous contemplions tous deux une grappe d’empotés en train d’essayer, en vain (Il y avait un peu de zef), de suspendre un drap de lit badigeonné d’une connerie révolutionnaire quelconque au pied de la statue de la République, puis nous avons mis les adjas vers la brasserie de la rue du Temple, définitivement fixés sur le ridicule de cet épiphénomène monté en épingle par les médias, pour nourrir les médias.
Rien de plus. J’ai fait 68 dans le camp de Droite : ce fut autre chose que cet ersatz de pisse-menus et de moulins à paroles.
* Le marché aux échanges en marocain dialectal