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Billet de blog 23 mai 2017

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Et c'est reparti avec l'affaire Traoré...

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Cet échauffé du ciboulot*, sélectionné par la Rédaction de Médiapart, semble vouloir foutre tout le monde à poil : Le roi, bien sûr, mais aussi l’État, et même une prétendue « violence » dont il accuse ledit État.

C’est alors que m’est venu le sentiment nécessaire d’éclairer sa lanterne. Et que lui au moins, revêtu d’une camisole... ne soit pas nu.

« L’enseignant-chercheur » en question prend en effet pour exemple d’une violence, selon lui instituée, une "affaire" survenue l’été dernier ; Or, sans trop m'y attarder car j’en avais tout dit de raisonnable à l’époque, contrariant les arrangements d’une journaliste de MDP dont le nom m’échappe, il faut néanmoins que l'émule d'Andersen retrouve lui aussi le chemin de la vérité concernant la famille africaine mise en cause et éponyme de cette "affaire" : les Traoré.

Parmi les 17 frères et sœurs qui la compose, pas un ou une de moins, culture oblige, une certaine Assa, dont j’avais commis l’erreur initiale de la croire actrice, ou mannequin, au vu de sa présentation très sophistiquée dans les magazines. Au temps pour moi, puisqu'engagée beaucoup plus sobrement qu’il n’y paraît dans des actions sociales, par voie de conséquence et via le souvenir de feu l’un de ses frères, prénommé Adama, Assa aurait décidé de combattre un racisme... là encore qualifié d’État. Ou même un racisme tout court, selon le dénommé Fassin, auteur du billet.

Je passe sur les réflexions et subtilités sociologiques du militant, dont je n’ai cure, pour lui rappeler simplement qu’Adama Traoré ne peut être considéré à cette heure avoir été victime d’un "crime"... toujours d’État, mais qu'il est décédé dans des conditions non élucidées : il manque, bizarrement à mon avis, un rapport de médecine légale définitif, une troisième autopsie ayant été refusée après que deux experts successifs se sont contredits sur son état de santé au moment de son arrestation...

Oui car il faut savoir qu'Adama, benjamin de 22 ans je crois, qui n’en était pas à son premier coup d’éclat face aux autorités (connu lui depuis 2007 au travers de dix-sept procédures. Wikipedia), a été interpelé le 19 Juillet 2016 pour conduite rebelle voire agressive lors d’une enquête de Gendarmerie visant l’un de ses aînés,  Bagui, suspecté d’extorsion de fonds avec violence. Une bagatelle...

Suite à la mort du toxicomane, deux autres représentants de la fratrie ont été eux aussi arrêtés pour différents motifs de contravention à la Loi, troubles dans un tribunal, insultes et je crois même violences à l’encontre des détenteurs de l’autorité publique.

L’Affaire en est là, sur laquelle « sœur Assa » va, si j'ai bien compris, publier un livre qu'elle aura écrit de ses blanches mains. Façon de dire.

Voilà. Ces quelques éléments d'appréciation ayant été remis sur table, le dénommé Fassin peut continuer à délirer contre l’État, sa Police... et maintenant sa Justice.

* https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/200517/soeur-courage-pour-assa-traore-son-frere-et-sa-famille

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