Lorsque l’on en arrive à ce qu’une chienne aboyeuse, une hystérique dérangée, sortie d’on ne sait où (on le sait un peu cependant), parvienne à déplacer des foules entières, et assez considérables, dans le seul but avoué de faire interdire des droits d’égalité à une partie minoritaire de ses concitoyens – les rares ayant d’autres mœurs que les siennes… on est vraiment bien mal barrés.
Le fascisme lui aussi avance masqué. Lorsque l'on s'en rend compte il est généralement trop tard.
Comment peut-il se faire que certains (relativement nombreux) ne tolèrent pas l’ouverture de droits à d’autres qu’eux, alors même que cela ne menace en rien les leurs, de droits ???
Mais comment peut-il se faire aussi que, dans les commentaires sur le net – tous medias confondus - y compris sur Mediapart, le nombre d’intervenants (et d’articles) soit quasiment 5 fois plus nombreux à ce sujet que ceux se prononçant sur – mettons – l’ANI ?
Pourquoi et comment peut-il donc se faire qu’une loi précipitée, concernant l’ensemble du monde du travail (entreprises et salariés, c’est-à-dire touchant, au fond, à l’ensemble de l’économie et de la société) n’occupe la scène parlementaire et médiatique que de manière intermittente, voire intempestive, à tout casser trois semaines durant ???
Alors que depuis plus de six mois, « on » entretient sous les sunlights « l’affaire du « mariage pour tous » - ce leurre d’un parti aux abois – qui doit concerner, au mieux, une famille sur mille ? Famille qui, par ailleurs, est probablement concernée par le sort du droit du travail et mérite toutes nos solidarités… Isnt’it ?
Pourquoi donc les promoteurs de cette loi - pourtant parfaitement légitime - ont-il employé ce terme de « mariage » qui, quelles qu’en soient les prémisses étymologiques, dans toute culture catholique, désigne un sacrement ??? Bonjour la laïcité !
Sont-ils sots ? Sont-ils ignares à un point tel de ne pas mesurer combien le choix des mots est important ?
Sachant qu’ils font leurs meilleurs scores électoraux en terre catholique (comme le montre et démontre brillamment un Olivier Todd) auraient-ils cherché à « réussir à échouer » ?
On remarquera d’ailleurs, au passage, combien les Français de culture et de culte musulmans (boucs émissaires désignés - non sans medias complaisants - et cibles de choix, des années durant et jusqu’à présent, pour leurs tenues et modes vestimentaires) se sont montrés discrets et dignes dans cette affaire de « mariage », eux dont les traditions sont autrement codifiées à ce sujet.
Seule une droite rancie, un FN en perte de vitesse sur ses terres catholiques (son lisier, raflé par un PS agonisant) a réussi, pour se requinquer et compter ses forces, à déplacer ses haines des Arabes (des français tout comme eux !) aux homos : des français tout comme eux !
Qui profite dangereusement de cette diversion ? Le pouvoir en place pardi ! Le mirage en débat est une aubaine lorsqu’il s’agit de démanteler les droits de millions de français de toute obédience pour le plus grand bien du patronat et de la finance.
L’Arabe ne paie plus ? Chasse aux homos donc ! Car il faut faire flèche de toute frustration et attiser-ranimer la F/Haine.
Les Solfériniens, ce groupuscule au pouvoir, regardent passer cette caravane de la haine en se frottant les mains : c’est jeter de l’huile sur le feu mais que leur importe ?.... Pensant, conscients ou inconscients - ces salauds - en tirer bénéfice partisan. Bénéfice pour leur caste, celle qu’ils représentent vaillamment et qui souffle, comme toujours, sur les braises de la division et de la violence telles qu’on les constate immanquablement en temps de crise grave. Et tels qu’ils ont toujours, eux, commandé en temps de crise grave : du côté du manche.
Les policiers envoyés contre les PSA voici peu me rappellent sinistrement ceux du ministre socialiste de l’intérieur Jules Moch qui, en 1948, envoya police, gendarmes et armée contre les mineurs de la France entière :
bien sûr il y eut des morts.
Prenons peur avant trop tard !!!