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Billet de blog 23 septembre 2011

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Théâtre: Duras, Ecrire à l'Atalante....

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Alors elle aime les maisons, elle aime les hommes, elle aime la compagnie, elle aime les enfants (qu'elle surveille par la fenêtre de sa maison de Neauphle, avec toujours cette petite crainte qu'il leur arrive quelque chose), et cela ne l'empêche pas d'écrire. D'écrire dans une solitude souvent déchirante, pénible, terrible. Une solitude qui se double parfois de peur ou d'angoisse, dans cette maison si grande, trop grande sans doute. Mais une solitude indispensable comme l'écriture.

C'est bouleversant, tendre, et bien entendu intelligent et souvent drôle. Tania Torrens égrène le texte donnant à chaque mot une vie propre, un sens aigu, bref, on n'en perd pas une miette. La mise en scène lui donne à peine l'occasion de bouger, on est dans l'écoute, pas dans le regard, sauf celui de l'actrice parfois tournée vers ses souvenirs, vers sa pensée et de temps en temps seulement vers l'extérieur, le public peut-être. Tout est mesuré pour cela, le téléphone qui sonne dans le vide, la musique qui s'échappe, les bruits du dehors, mais c'est la solitude qui compte, le silence, et les mots.

Photos: Laurencine Lot.

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