Barbarie ou Salut
Une économie qui exploite la nature humaine et la nature terrestre se condamne a l'autodestruction, (Raoul Vaneigem)
Voir aussi « La fable du cochon et de la chauve-souris », Le Canard enchaîné, du 16 Septembre 2020, d’après le livre de l’écologue Serge Morand : « L’Homme, la Faune sauvage et la Peste ». (… Les épidémies se mondialisent depuis le début des années 60 et on nous propose vaccin et biosurveillance généralisée … c’est soigner les symptômes plutôt que s’attaquer aux causes que sont la conversion forestière, l'intensification agronomique et la mondialisation des échanges des ressources vivantes et des produits d'une agriculture intensive !).
Ce n'est donc plus un secret pour personne, aujourd'hui, que la pandémie du Covid-19 est un révélateur de notre aveuglement devant la destruction systématique de la nature ; c'est un boomerang qui nous revient à la figure.
La destruction de l'écosystème, la déforestation, l'extension de la monoculture, l'atteinte à la biodiversité, tous ces facteurs contribuent à façonner un monde propice à la diffusion du virus et à la multiplication des agents pathogènes d'une manière anarchique.
Les liens existent même s'ils sont parfois indirects entre notre mode de vie et la pandémie. Désormais, notre existence sur cette planète ne tient plus qu'à un fil.
Tout le mal nous vient du règne sans partage de l'économie marchande, de la loi du profit et de l'irrationalité du capitalisme.
Ce régime accepte, grâce à la servitude volontaire de la grande masse, où la survie tient lieu de vie, où l'ennui suinte par tous les pores, où la laideur du béton envahit nos villes, où la pollution de l'air, de l'eau, de la nourriture et des esprits nous tue à petit feu.
Aujourd'hui, nous sommes placés devant un dilemme : Ou continuer dans la voie de la prédation et périr ou opérer un renversement de perspective total et retrouver notre humanité.