Il y avait longtemps que j’avais vu autant de monde à Rouen à un 1er mai. J’étais avec des travailleurs du privé et du public, derrière leurs syndicats et les partis politiques qui les soutiennent. Tous unis ou presque. FO jeton, comme d’habitude, faisant bande à part. On n’a pas été financé au départ, par la CIA impunément.
Merci de nous avoir rappelé que les padrones divisent toujours leurs adversaires pour mieux régner. Or, pour les républicains démocrates, le vrai rôle d’un Président, c’est de rassembler, d’unir, de représenter toute la Nation.
Merci, de nous menacer, au cas où M. Hollande serait élu, de voir la France dans la situation de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, car ces pays-là ont mis en application la politique économique concoctée avec votre homologue allemande Mme Merkel.
Comme on connaît votre courage, votre force, votre fidélité, nous voterons quand même F. Hollande, sans trop d’illusions, mais pour éviter de nous retrouver, justement encore et toujours avec l’auteur des malheurs de nos partenaires du sud de l’Europe, dont nous faisons aussi un peu partie.
Merci d’avoir voulu dévoyer le 1er mai de cette année, en copiant ce que voulut le Maréchal Pétain lorsqu’il instaura la Fête du Travail.
Le corporatisme, l’union sacrée des patrons et des exploités, non merci ! On a déjà donné. Nos salaires stagnent ou régressent, le chômage augmente, nous perdons des parts de marché, la recherche est piétinée, la recherche fondamentale abandonnée, les cerveaux fuient plus vite que vos amis les plus riches, la lutte des classes n’a jamais été aussi intense.
Merci de nous avoir incités à réviser notre Histoire de France. Nous nous sommes remis en mémoire les valeurs que portait le Conseil National de la Résistance que le Medef vous a demandé de casser, d’anéantir, ce qui a constitué le principal de votre politique pendant 5 ans.
Vous nous aviez dit que « si jamais le chômage n’avait pas baissé, les français devraient en tirer les conséquences ». Nous vous avons compris.
L’heure est venue pour vous de « dégager » au plus vite.
Nous vous « remercierons » le 6 mai prochain en votant contre vous.
Au suivant !