Netanyahu trouve que l’idée est plutôt sympathique, même s’il semble avoir été un peu surpris et conscient que les « parasites » qu’il n’a pas complètement éliminés, ne sont pas prêts à une nouvelle Nakba.
Les israéliens sont partagés et se demandent si Mr « Atout », car les Etats-Unis se sont donné un Monsieur « Atout » comme Président, n’exagère pas un peu.
Même si, pour certains, pourquoi pas !
Ainsi, pour les ultra-religieux, cet « atout maître » incarnerait la volonté divine. Rien que cela ! Je savais que Dieu jouait aux dés, mais apparemment, il joue aussi aux cartes. Tristes farceurs !
La France a dit qu’elle n’était pas d’accord. Tiens ! Pour combien de temps ?
Car, à partir du moment où l’on est, de fait, complice de ce qui s’apparente à un génocide, (rappelons que le terme avait été utilisé illico presto pour les 8000 bosniaques éliminés par les serbes), je m’attends à tout.
On en est quand même à 47000 palestiniens environ, mais on sait bien que pour les « sionistes », ils n’existent pas vraiment en tant qu’êtres humains comme vous et moi.
Les USA ont toujours été le pire pays de la planète qui ne s’est jamais remis de son intervention en 1917 quant à sa vision du monde et à son économie de guerre.
Rappelons, une fois de plus, que depuis le début de l’autre siècle, la constante de la politique américaine se résume dans l’affirmation suivante : « Nous sommes la première puissance économique et la première puissance militaire, et nous le restons ! »
Les guerres se sont succédé la plupart du temps perdues, mais ayant laissé derrière le passage de l’US Army des populations martyrisées, des ruines, des gens contaminés pour quelques générations et des mines qui font des victimes des années plus tard.
On me dira et le « plan Marshall » ?
Certes ! Merci à Staline qui n’a jamais eu l’intention d’aller au-delà de ce que l’armée rouge avait conquis, mais qui faisait peur à Churchill et aux USA. D’où ce plan de reconstruction à condition que les gouvernements européens se débarrassent vite fait des ministres communistes qui avaient résisté au nazisme. Ce qui fut fait.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, évènement qui illustre la haute moralité et la supériorité indéniable de l’Occident, pas si éternel que cela, ce qu’il restait d’états ont mis en place des institutions internationales pour éviter de replonger dans l’absurdité de la guerre, d’autant que l’arme atomique devenait fonctionnelle.
Truman, ce brave homme, très croyant, très démocrate, très bien sous tous rapports, n’a pas hésité à l’utiliser contre un Japon au bord de l’abîme, en ayant surtout à l’esprit, non pas tant d’épargner des vies de GI que de donner un signal fort à l’URSS.
Signal reçu, cinq sur cinq. Staline a fait accélérer la recherche avec l’aide des savants allemands récupérés et que se sont partagés les deux « grands ».
ONU, UNESCO, UNWRA, CPI, traités divers sur la non prolifération des armes atomiques, sur le nombre de têtes nucléaires, sur le libre-échange… L’actuelle bande d’affairistes à la Maison Blanche, n’a que faire de tous ces empêcheurs de gagner de l’argent.
Et le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », pourquoi pas « les droits de l’homme » ? Help !
Il n’existe qu’une seule loi pour ces « barbares assoiffés de milliards » : la loi du plus fort ! Point final.
Le seul aspect positif de ces loups ? Le culot et la franchise de leurs propos.
C’est assez triste ! Mais que l’on soit bien conscient que nous vivons la chute, non seulement des USA, mais aussi de l’Occident.
On ne ment pas, on ne trompe pas impunément les gens.
La montée des extrêmes droites un peu partout sur la planète ne peut que déboucher sur des révoltes, des troubles à la fois psychiques et sociaux, voire à des guerres civiles et surtout à une montée des violences reposant sur des haines entretenues pour camoufler les dégâts que le dogme « de la croissance infinie » fait subir à notre planète.
Au-delà de la folie du toujours plus, il s’agit de l’avenir des générations futures qui est en jeu.
Or, l’espèce humaine, est une espèce animale qui est sans doute la seule à bousiller son biotope sous la pression des oligarchies en place.
Mais j’oubliais ! Un Trump et ses « amis » ne veulent pas reconnaître que nous sommes entrés depuis la deuxième moitié du XVIIIe siècle dans le « capitalocène » que je préfère à « anthropocène » sachant que les régions non industrialisées ou peu industrialisées ne sont pour rien dans le changement de climat, dans la pollution des eaux, des lacs, des rivières, des océans où voyagent des « continents de plastiques » et où les espèces halieutiques sont contaminées quand elles ne disparaissent pas.
Mais, le fric, le fric, le fric.
Hein ! Messieurs Arnault, Pinault, Bolloré, et leurs « valets politiciens » Macron and Co, Philippe and Co, Le Pen and Co, et Hollande and Co ?
Je crains fort que « demain soit pire qu’aujourd’hui ». Jadis, j’ai connu un monde où c’était le contraire. Mais, tout change !
Sauf la folie si chère à ce bon Esrasme.