Douche obligatoire lors des rencontres entre FNSEA et autres productivistes avec le gouvernement.
« Vous prendrez bien une petite douche de glyphosates ?»
Mais à tout moment, un « accident nucléaire » (centrale civile ou bombe larguée) peut arriver, entraînant des réactions quasi automatiques, synonymes d’un embrasement général.
« L’atome, c’est la paix ! » nous ont vendu les grandes puissances dans leur course à l'arme nucléaire.
Force m’est de constater qu’en une vie de plus de 80 ans, la population mondiale a doublé et il n’y a pas eu un jour où quelque part sur la Terre, il n’y avait une guerre en cours.
Quand on regarde attentivement ces guerres, demeurées « classiques », on trouve toujours les USA et l’ex URSS, puis la Russie. Bien entendu, les anciens empires coloniaux, ces pays « riches » approvisionnent en armes les fauteurs de guerre locaux en prenant soin de protéger leurs intérêts économiques ( exploitation éhontée des richesses du sol et du sous-sol, destruction des milieux naturels).
Aujourd’hui, le tremblement de terre de magnitude 7 qui a secoué Taïwan, a des conséquences sur la production des puces électroniques nécessaires à nos engins divers. C’est pire que les guerres d’Ukraine, de Sokkot, et du Congo réunies, car ce sont les voitures, l’aviation civile et militaire, les communications, tout ce qui relève de l’informatique, l’électro-ménager, les robots des usines et de la médecine qui sont impactés.
Plus nous progressons et plus la vie de l’humanité devient fragile.
Oui ! Et alors ? Qui en est conscient ? Vite ! Un bon « fait-diversion » et parlons d’autre chose. Les petites mains de la drogue qui s’entretuent, mais surtout pas des « barons » hein ? Une jeunesse shootée, c’est une jeunesse qui ne fait pas de politique. Tranquille de ce côté-là !
Si l’on en croit la presse des milliardaires et les partis d’extrême-centre à l’extrême droite, toutes ces menaces ne sont rien à côté de l’arrivée des migrants, alors que nous sommes tous des descendants de migrants que cela nous plaise ou non. Ils ont remplacé les juifs d’avant-guerre et même les communistes. Un bouc émissaire est indispensable pour bien mener le troupeau des concitoyens. Ou des citoyens cons.
Les dirigeants des principaux pays sont atteints de maladies mentales, d’hubris, qui les font agir en dehors des réalités quotidiennes que vivent leurs concitoyens qu’ils considèrent comme leurs sujets alors qu’ils devraient être à leur service.
Non ! Seuls comptent leur carrière, leur enrichissement personnel, la défense des 1% les plus riches de la planète qui les ont placés là où ils sont. Gloire au St Libéralisme et à Mammon ! Ils en sont les grands prêtres.
Chaque semaine, dans notre beau pays de France, devenu Macroland, éclate un scandale plus ou moins financier, autour des responsables du gouvernement. A croire qu’un bon ministre, ou un ministricule mâle ou femelle se doit d’être en coquetterie avec la justice qui, elle-même, est atteinte de collusion avec la pègre corse, par exemple. On le savait pour certains flics et gendarmes, mais une juge, c’est nouveau. Ça vient de sortir ! La dame est en garde à vue, non jugée, non condamnée, donc pour le moment innocente. Et comme par hasard, elle fut un moment proche de M. Dupont-Maserati.
Bénéficiera-t-elle d'un non-lieu ? C’est fou comme les non-lieu tombent sur les grands pris la main dans le pot de confiture, après des années d'instruction, alors que les petits voyous sont jugés et emprisonnés vite fait.
On a même vu un condamné par la justice, P. Balkany, donc un coupable, venir jouer les victimes sur CNews, la chaîne Bolloré qui pue la m…Hanouna. Cette chaîne se permet donc de ridiculiser la Justice en toute impunité, après avoir bien rigolé avec le président de la commission parlementaire, M. Bataillon, un Renaissant du XIXe siècle genre Guizot, enquêtant sur l’attribution des chaînes de décervelage télévisuel.
Mais, le très catholique et très croyant Bolloré surfe sur le purin en se moquant de la République et de ce gouvernement de faux-culs qu’il a contribué à mettre en place. Comme il favorisera le prochain, en roulant pour ce qu’il y a de pire, l’extrême-droite réactionnaire, catho-traditionnaliste, raciste, anti-arabe, et qui fera tout pour que la France soit à la botte d’un petit « Poutine » bien de chez nous !
Le capital sera bien au chaud, et les cocus de retraités et de pétochards de tous âges et de toutes conditions, votants pour l'extrême-droite qui a pollué toute la droite et même une partie de "gogoche" pourront prendre leur revanche sur les restes d’une gauche-écolo à la ramasse si elle continue de se diviser.
« Tremblez syndicalistes, soyez gazés, emprisonnés, battus, manifestants de l’espoir ! Obéissez ! Soumettez-vous ! »
Tout est fait pour que la résignation l’emporte justement sur l’espoir de changement.
On nous ressasse les vieilles antiennes démoralisantes de jadis : « A quoi bon ? Cela a toujours été comme ça, ça sera toujours ainsi ! »
Déjà, à l’époque de la préhistoire, il y avait des jeunes et des vieux cons pour décourager les bâtisseurs de cabanes et de maisons en pierre : « On a toujours vécu dans des cavernes, on vivra toujours dans des cavernes, qu’est-ce que tu veux prouver avec tes pierres et tes bouts de bois ? » Être réactionnaire est inhérent à l’être humain. La sempiternelle opposition des anciens et des modernes.
Ce sont les « révoltés », les voyants, les espérants, les poètes, les insoumis, qui ont fait progresser l’humanité.
Or, en vérité je vous le dis, l’union a toujours fait la force. Les peuples sont constitués de milliards d’individus, les riches ne sont que des milliers.
Toutes les guerres ont une fin. Les civilisations aussi.
Tout bouge, tout change, rien n’est jamais pareil. Les comparaisons avec des époques révolues ne sont que jeux de l’esprit. Faire appel à l’Histoire pour expliquer le présent est indispensable, mais croire que le présent est une reproduction du passé est un mensonge.
Il faut croire en soi et en les autres.
Penser que la Russie aura la folie d’envahir un état relevant de l’OTAN est une absurdité pour effrayer les enfants. Croire que l’OTAN osera attaquer la Russie comme elle l’a fait en Ukraine au moment de la révolte de Maïdan qui a conduit les nationalistes ukrainiens à se lancer dans une guerre contre les ukrainiens russophones du Donbass, on a vu ce que ça a donné. Or, qui en paie le prix, si ce ne sont toujours les mêmes, les civils des deux côtés.
Entre la bande de « fous de IWH Adonaï », et celle « des fous d’Allah », il serait temps que les complices US et leurs affiliés coupent leurs envois d’armes et de munitions.
L’Occident autant que l’Iran sont TOUS complices du génocide des palestiniens en cours. Israël, par la politique de ce voyou de Netanyahu, est en train de perdre toute légitimité. Et le pire, c’est cette ouverture en grand des portes de la haine entre juifs et musulmans du monde entier alors que, bien des croyants en ces deux religions rejettent cette horreur, commencée dès les années vingt, poursuivie en 1948 et qui n’a jamais cessé.
Il n’y a pas d’autre solution que de remiser les armes et de reconnaître que les palestiniens ont le droit à une terre qui leur appartienne soit à eux seuls (deux états), soit partagée à égalité de droits et de citoyenneté dans un pays laïc, démocratique et reposant sur la paix avec les israéliens d’aujourd’hui.
Le temps de la diplomatie est toujours d’actualité. C’est le temps de l’espoir. C’est celui de l’avenir. On ne saurait vivre indéfiniment dans la haine de l’autre. La raison se doit de l’emporter sur les rancunes. Même pas la peine de vouloir pardonner l’impardonnable mais aller de l’avant avec l’intention de construire une paix durable, loin des croyances d’un autre âge, des dogmes éculés, des traditions abjectes.
Encore faut-il le vouloir, le proposer, se donner les moyens de convaincre ceux que l’on croit incapables de changer. Une telle démarche ne peut reposer que sur une certaine idée de l’Humain, soit le triomphe de l’humanisme sur les prétendues volontés divines d’où qu’elles viennent et qui ne sont jamais que des inventions pensées par des êtres humains pour soumettre d’autres humains.
En un mot, entre désespérer de l’humanité et croire qu’elle peut évoluer vers plus de bonheur de vivre, le choix est vite fait.
D’ailleurs, la question ne devrait même pas se poser. C’est ce qui fait hausser les vieilles épaules de Noam Chomsky, un des plus grands observateurs de son temps.