A Montargis, croyant sûrement bien faire, et à la demande menaçante de quelques parents, une directrice de maternelle supprime le Père Noël.
Au Havre, de peur que des enfants découvrent la composition de la crème au chocolat qui leur est servie et qui contient de la gelée à base de porc, on met à la poubelle, en catastrophe, des kilos de dessert.
A chaque fois, la peur et le manque de culture.
Noël, s’inscrit dans la continuité des fêtes antiques gréco-latines et celtes, germaines et tout ce que vous voudrez qui marquaient le solstice d’hiver.
C’est ainsi que dans les pays scandinaves, la sainte Lucie, Lucia de Lux, la lumière a remplacé la fête païenne du retour du soleil.
Faute d’état civil, on ignore bien entendu le jour, l’année, l’heure de la naissance de Jeshua ben Joseph.
Il y a donc eu usurpation de date festive par les chrétiens. Que les partisans d’une Europe chrétienne en rabattent. Les origines de l’Europe indo-européenne sont de loin antérieures à l’arrivée de cette secte venue du Moyen-Orient au cours du premier siècle, dans le nouveau calendrier.
En conséquence, le Père Noël, qui ne date que du XIXe siècle et a remplacé le Santa Claus, qui aurait sauvé des enfants d’un boucher qui voulait les tuer et les saler, selon la légende, soit Saint Nicolas, Niklaus devenu Klaus ou Claus, relève du marketing.
D’aucuns prétendent qu’il est habillé aux couleurs de Coca-Cola.
On voit combien les religions sont concernées !
Quant aux habitudes alimentaires et autres « interdits », l’école laïque en sa grande tolérance, s’arrange toujours pour qu’à côté du plat de charcuterie ou de viande de porc, les élèves qui voudraient manger autre chose le puissent.
Il en va de même dans les autres institutions, hôpitaux, prisons, casernes, entreprises. Tous lieux d’enferment collectif.
De là, à éplucher les compositions de toutes les préparations culinaires possibles comme s’il s’agissait de respecter un principe de précaution contre des allergies possibles, il y a une ligne de raison à ne pas outrepasser.
Même si l’on sait que l’on est dans le monde de l’irrationnel absolu.
Paix à tous les hommes et à toutes les femmes de bon vouloir !
La bénignité est devenu un mot peu usité comme si l’époque n’en avait plus besoin.