Comme au beau temps de la Révolution Française, les privilégiés fuient courageusement à l’étranger après avoir largement contribué à plonger la France dans une crise plus importante que les précédentes.
Ce ne sont pas tant les velléités de vouloir mettre en place une politique fiscale plus solidaire de la part du gouvernement Ayrault, mais l’aboutissement logique de la politique menée par Nicolas Sarkosy et ses prédécesseurs. Président des riches et aspirant à la richesse, lui-même, il était le rempart des fortunés.
On connaît le caractère faussement irrationnel de cette engeance qui se fait peur et crie au loup en bons requins des hauts fonds.
Et puis, on sait bien que l’argent n’a ni odeur, ni patrie et que la mondialisation est l’univers de la jet-set comme des grandes fortunes qui possèdent maisonnettes un peu partout sur la planète avec jet privé et yacht pour se déplacer et comptes répartis dans différents paradis fiscaux.
Faut-il pleurer, faut-il en rire ? La France perd ses riches et l’immobilier de haut luxe en pâtit.
http://www.lemonde.fr/style/article/2013/02/09/paris-perd-ses-riches_1828390_1575563.html
L’Assemblée Nationale révolutionnaire avait institué la nationalisation des biens des émigrés, confiscation sans indemnité et revente de ces biens nationaux aux riches qui étaient restés.
La bourgeoisie y gagna. Les finances de l’Etat furent redressées. La France put même affronter une coalition européenne et en triompher quelque temps.
Bien sûr ! Le corse aux dents trop longues, Napoleone Buonaparte, désirant piller l’Europe, conduisit le pays à la défaite. D’aucuns voudrait nous prouver qu’il ne put faire autrement, les royaumes désirant mettre à merci l’esprit de la Révolution qui éveillait leurs peuples. Voire !
En attendant, ne serait-il pas souhaitable que tout français qui refuse de payer sa contribution au budget de la France en fuyant à l’étranger perde sa nationalité française et voit ses biens confisquer ?
N’est-il pas scandaleux d’applaudir et de louer et de décorer des tennismen, des chanteurs, des acteurs, des capitalistes qui sont exilés fiscaux en Belgique, en Suisse ou à Monaco ?
Tacite encouragement à l’exil. Complicité évidente entre les responsables politiques de droite et de gauche avec les riches qui les financent.
Du coup, les couches moyennes rêvent de fuite en Belgique et les manants vont donner leur contribution à la Française des Jeux avec l’espoir de décrocher des millions qu’ils iront planquer loin d’ici.
Gros travail de reprise en mains des esprits. Il va falloir réapprendre sérieusement ses devoirs de citoyens au travers de cours d’instruction civique.
A condition que les directives ne soient point écrites par M. Cahuzac, bien entendu, ou des berniques cumulardes, Rebsamen ou Coulomb and co…