Maître de la BD sous les noms de Jean Giraud, Gir et Moebius.
Il vient d’oublier de respirer définitivement et ne nous dessinera plus rien. Merde !
Ca me fout bêtement en rogne. Comme pour la mort de Brassens, notre tonton Georges.
Je ne prétends pas avoir tout lu de ce qu’il a imaginé et illustré, non ! Mais je crois que j’en ai lu pas mal.
Mes enfants ont été éduqués, distraits, construits avec Blueberry, L’Incal etc dans leurs heures de loisirs. D’ailleurs, mon petit fils s’appelle Blueberry, c’est dire que Jean Giraud faisait un peu partie de la famille.
Même qu’à l’occasion d’une dédicace au festival de la BD de St Malo, je crois, mon fils lui a présenté mon petit-fils. Ca lui a fait plaisir de rencontrer un Blueberry bien vivant, qui ressemble, pour le moment, plus à Harry Potter qu’au héros de la BD. Bof ! Le temps se chargera de modifier sa physionomie comme celle de Blueberry a évolué de Belmondo à Bronson.
Je laisse aux « zérudits » le pathos, le dithyrambe et l’éloge funèbre.
Soyons reconnaissants à ce dessinateur extraordinaire d’avoir contribué à ce que la BD devienne, non seulement une réussite commerciale éditoriale, mais aussi un art à part entière.
Giraud est immortel par les œuvres qu’il nous laisse et que nous relirons encore, génération après génération parce qu’elles sont intemporelles donc déjà « classiques ».