A propos de ce qu’il se passe à Gaza ou en Ukraine, on ne rappellera jamais assez que le Hamas a été voulu et financé par Netanyahou, que depuis des semaines, les israéliens descendaient dans les rues pour remettre en question la politique qu'il menait, qu’il est en coquetterie avec la justice de son pays, que les soldates chargées de surveiller la bande de Gaza ont alerté que ça bougeait le long de la frontière et que, état-major et gouvernement n'en ont pas tenu compte.
Alors... la surprise du 7 octobre ? Oui, pour les citoyens israéliens et le reste du monde, mais sûrement pas pour les fous d'IHWH au pouvoir.
On a donc affaire à une élimination des palestiniens, préparée, voulue, désirée, après une colonisation tolérée par les états au lendemain de IIe Guerre mondiale, qui ont essayé de se donner une bonne conscience après leur « compréhension » du nazisme, cette garantie contre le stalinisme qui n’a jamais envisagé d’envahir l’ouest de l’Eurasie, suite aussi au terrorisme sioniste qui avait commencé au cours des années vingt.
Le rôle de l'Irgun, de la Haganah au cours de cette période ? Chut ! Ça peut fâcher certains. Comme le fait que la majorité des chefs de gouvernement d'Israël pendant quelques décennies sont tous d'anciens « terroristes ».
Au lieu d’approvisionner en armes Israël qui pratique une punition collective dans la tradition des grands empires barbares des siècles passé, on ferait mieux de le mettre au ban des pays voyous et d’obliger les fous d’Allah et les fous d’IHWH Adonaï de laisser la place aux diplomates.
Joe Biden commence à se rendre compte, enfin, que Netanyahu est le pire chef d’état qui fait bien plus de mal à Israël et réveille cette horreur de l’anti-sémitisme un peu partout dans le monde, dans la mesure où son comportement de chef d’état militaro-religieux, conduit les opposants à mettre tous les israéliens et tous les juifs dans le même panier infernal.
Il n’y a de solution dans la région, que si les palestiniens sont reconnus comme des êtres humains ayant des droits de vivre en paix en recouvrant les mêmes droits que les autres habitants de la Palestine devenue Israël.
Car, compte tenu de la réalité géo-politique actuelle, la solution à deux états me semble être une belle foutaise.
La Cisjordanie est un archipel de bouts de territoires sans communication possible avec le camp d’extermination de Gaza en ruines. Je sais qu’à l’heure actuelle, comme jadis, aucune des deux parties ne veut de la création de ce nouvel état qu’on pourrait appeler la Pal-Israël. Doit-on pour autant encourager à la guerre perpétuelle ? Faire taire les haines accumulées par trois générations exige de la patience, de la raison, de la bonne volonté et le désir de vivre en paix, ensemble, comme cela a existé pendant des siècles, y compris sous diverses occupations dont l’ottomane fut la plus longue.
Quant à la situation en Ukraine, tout commence avec les gouvernements ultra-nationalistes, d’avant et après Maïdan, cette « révolution orange » made in USA, qui n'ont rien trouvé de mieux que de couper le canal d'alimentation en eau de la Crimée venue du Dniepr, et la dé-russification du Donbass, qui a déclenché, en 2014, la guerre entre ukrainiens russophones aidés par les russes, et ukrainiens nationalistes fascisants comme ce fameux bataillon Azov, héritier de celui qui combattit aux côtés des nazis et dont on commémore le souvenir de ses "héros" dans l'Ukraine de M. Zelensky.
Or l’UE et les USA ont joué leur va-tout avec cette Ukraine, riche de son sol et de son sous-sol, éduquée, en pointe dans certains secteurs et avec une main d’œuvre peu chère, qui pourrait appauvrir les populations de l’Ouest par transfert d’usines et de compétence dans le cadre « merveilleux » de la concurrence prétendument non faussée qui fait le bonheur du CAC 40 et le malheur de ce qu’il nous reste de classe ouvrière.
En Ukraine, on en est à retirer des bibliothèques les grands auteurs classiques russes qui, au plus, doivent être traduits en ukrainien, un peu comme si l'on avait obligé à traduire en alsacien les auteurs classiques allemands au lendemain de la Guerre de 14-18.
Cela n'excuse en rien "l'opération spéciale" de Vladimir Poutine, qui a violé les frontières d'un pays reconnu par le reste des pays du monde, et qui a eu pour effets :
- le renforcement de l'OTAN, du moins en Europe, avec son élargissement avec des pays jadis plus ou moins neutres (Suède, Finlande), la position des USA étant dépendante des futures élections présidentielles,
- la relance de l'économie russe, en dépit des « sanctions » prises par les pays du « bien »,
- la course aux armements en Europe, bien difficile si l'on constate le peu de capacités à fournir l'Ukraine en munitions,
- la haine de deux conceptions différentes de la manière de vivre, avec un Occident qui n'accepte pas sa perte de domination mondiale et une nouvelle division de monde avec les pays du sud qui préfère les valeurs traditionnelles, conservatrices de la Russie poutinienne, à celles d'un Occident remettant en question, à juste titre, le patriarcat, ou la tolérance envers les LGBT+.
Enfin, il est complètement fou de continuer à exciter l'ours russe à coups de manœuvres dans les pays baltes ou en Norvège, pour se préparer à une invasion de l'Europe de l'Est par la Russie qui sait très bien que ce serait l'apocalypse, pas seulement pour la région mais pour la planète. Au passage quel serait le comportement des USA si des manœuvres russes avaient lieu au Canada devenu allié de la Russie ? Même seulement à Cuba. On l'a échappé bel jadis au moment de l'affaire des fusées en 1962.
Alors, au lieu de parler d'envoi de troupes au sol, je préfèrerai qu'on se lance dans une grande offensive diplomatique :
- la Crimée restant russe comme elle l’a presque toujours été,
- le Donbass étant déclaré zone autonome neutre avec retrait des troupes ukrainiennes et russes.
Mais, bien sûr, là aussi, cela nécessite de la raison, du respect pour les populations, et passer de la propagande à la réalité. La guerre des "ego" doit être remisée et remplacée par des pourparlers entre gens de bonne volonté.
Je ne me fais guère d'illusions, une guerre perpétuelle permet aux riches de continuer à se gaver, à la bourgeoisie de régner par la peur, et aux masses de subir en craignant le pire. C'est tellement utile la guerre !
Et puis, quel beau terrain de manœuvres en réel, quel merveilleux test pour nos Caesar qui se montrent d'ailleurs assez fragiles en situation et autres drones.
A part cela, au-delà des angoisses dues à ces menaces de guerres, au réchauffement climatique qui se poursuit, au dénigrement des écologies (que les générations futures se démerdent !), il y a les Jeux Olympiques. Jadis, en Grèce, les cités grecques faisaient une pose dans les conflits qui les opposaient. Bon ! Juste un petit rappel, comme ça !
Maintenant, c'est devenu une guerre, pardon ! une concurrence entre sponsors, et un très beau spectacle de décervelage pour que les terriens oublient leurs misères et leurs angoisses. Lavage de cerveau, pas encore obligatoire, mais… l’IA pourrait surveiller ceux qui bouderaient le show et les cataloguer comme mauvais citoyens, avec des conséquences politiques et économiques comme « personne à surveiller », « impôt supplémentaire », "suppression d’aidessociales" etc.
Non ! Je plaisante. Quoi…que !