Sans parler des guerres qui sévissent sur le continent africain et dont tout le monde se contrefiche, à l’exception des compagnies minières qui en profitent au point de les aider.
Bien entendu, le système capitaliste continue a bousiller la planète du moment que l’accumulation du capital puisse se poursuivre, et tant pis pour les générations futures.
Devant de telles perspectives, on a assisté à l’effondrement des partis traditionnels, le PS n’est plus qu’un ramassis d’élus et de leurs obligés, le PCF poursuit son effondrement, les Républicains se sont donné un « chouan » comme président, l’ultra-centre gargouille et tout ce qui est plus ou moins de droite tend vers l’extrême-droite, engluée dans ses malversations au point de dénoncer « le pouvoir des juges » tout en leur reprochant leur laxisme. Ils doivent être durs avec les petits et respectueux des grands.
Or ces « grands » ne le sont qu’en trichant, qu’en mentant, qu’en ne pensant qu’à leur propre « Gloïre ».
Le w-e dernier on a vu se rassembler l’illibéralisme européen dans le Loiret en toute liberté. La tolérance démocratique permet la démolition de la démocratie. N’est-ce pas magnifique ?
Pince-fesses entre « amis » du Poutine anti-libéral, grand défenseur du christianisme, pourfendeur des LGBT+, et lui-même chef mafieux richissime tout en caressant un nationalisme messianique qui oublie fâcheusement de nous dire ce qu’il compte faire pour améliorer le satellite Terre, notre biotope. Il est aussi, avouons-le, non sans raison grand pourfendeur de cette UE, qui n’est qu’un marché commun, mené à la baguette par les lobbies qui préparent les textes des lois et des règles imposées à tous.
Il est aussi reconnu que cette UE est en partie responsable de la guerre en Ukraine dont elle convoite les richesses du sol et du sous-sol plus la qualité d’une main d’œuvre éduquée et pas chère. Tout a été fait pour amplifier la politique nationaliste anti-russe depuis la fameuse révolution orange. On a vu sur quoi cela a abouti.
Aux USA, le Trump et sa bande de milliardaires s’enrichissent sur le dos de leurs concitoyens, ne laissent pas passer un seul jour sans faire un buzz qui secoue les USA et le reste du monde, quitte à revenir en arrière. Il piétine la Constitution et comme nombre de ses vassaux, il méprise les institutions internationales mises en place au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Dernière trouvaille : il va falloir trouver une région dans le M-O pour accueillir les palestiniens chassés de Palestine. Le droit d’un peuple à disposer de lui-même n’existe plus. Il est vrai que nous avons affaire à une puissance qui s’est elle-même construite sur le génocide des populations amérindiennes.
Quand on n’a plus de règles, de droit, c’est la loi du plus fort, la loi de la jungle qui s’installe et les civilisations s’effondrent.
Essayer de faire croire que tous nos malheurs sont la conséquence de migrations de populations dont certaines appartiennent à l’islam débouchent sur une montée de la haine, du racisme ordinaire, et divise les couches populaires pour le plus grand profit de la minorité la plus riche.
Ainsi, en est-il des arguments de la droite et de l’extrême droite, droite « modérée » n’étant devenue qu’une illusion en France.
Aux USA, Trump envoie la garde nationale et l’armée pour mâter des manifestations contre sa politique de chasse aux migrants alors que Los Angeles s’y oppose.
Je crains qu’un peu partout, avec cette montée de la violence verbale et physique, ne se multiplient les guerres civiles. Menacer le gouverneur de la Californie, c’est s’attaquer à la sixième puissance économique mondiale, et une fois de plus se torcher avec la Constitution états-unienne. Je ne pense pas que les citoyens états-uniens vont supporter un tel délire encore longtemps, même si, une partie non négligeable d’entre eux prennent Trump pour un nouveau « messie ». Lire l'intervention du gouverneur de la Californie qui a superbement "recadrer" Donald Trump et appeler les citoyens à ne plus en avoir peur.
La violence du système politico-économique majoritaire, soit le système capitaliste, conduit bien l’humanité à sa perte.
Les burn-out se multiplient, les jeunes sont atteints de cancers plus tôt et plus nombreux, mais pas question de supprimer les pesticides en agriculture, les profits d’abord ! Que les consommateurs crèvent ! Vive la FNSEA en France, dirigée aujourd’hui par des magnats de l’agro-alimentaire qui ne sont même plus cultivateurs-éleveurs.
Quant à l’état des océans, on va bavarder sur leur délabrement à un colloque international dont se fichent pas mal tous ceux qui les polluent ou veulent les exploiter impunément.
Jeudi 12 juin, on va voir si le Sénat français va voter la taxe Zucman sur les grandes fortunes comme l’a fait l’Assemblée Nationale. Croisons les doigts ! Il y a 24 à 25 MM d’euro à récupérer sans que ça mette ces grosses fortunes dans la misère, loin de là !
Il existe bien des gens qui, dans les différents domaines, apportent des solutions. Encore faudrait-il que les politiques les écoutent et fassent preuve de courage.
Or le courage, l’honneur, la défense de la devise de la République, ce n’est pas ce qui caractérise la Macronie, ce pays qui fut jadis la France, à la fois « mère des arts et des lettres », mais aussi « empire colonial implacable » avec les populations exploitées, une France soumise au IIIe Reich sous Pétain et un peu résistante avec de Gaulle, révolutionnaire et républicaine en 1789 et à jamais bourgeoise après 1792 puis entraînée dans les guerres napoléoniennes avec cet Arc de Triomphe d’où nous contemplent 4 millions de morts, la France vainqueur d’une Première Guerre Mondiale voulue par un peu tout le monde et dont les traités ont abouti à une Seconde Guerre Mondiale que tout le monde a payée, pas seulement l’Allemagne !
Restent les arts, les lettres, la musique, tout ce qui fait civilisation quel que soit le pays observé.
On se console avec le meilleur de ce que l’on a fait et continue de produire.
Une fois de plus, résistons ! Nous n’avons pas d’autre choix que de croire au futur. Donc aux luttes.
Engageons-nous à ne plus voter pour un parti qui n’a pas protesté contre le génocide palestinien. C’est peu, mais c’est mieux que de ne rien faire et d’accepter l’inacceptable.