Van Rompuy, Barroso, deux sbires à la solde des financiers qui sont les « protecteurs » des banksters, qui aident indéfectiblement à plonger des peuples dans la misère, qui sont les gardiens zélés des inégalités, qui se lavent les mains de ce qu’il se passe en Syrie, dont l’un, Barroso, a accueilli le menteur, tricheur, assassin Bush et son caniche Blair aux Açores pour aller écraser l’Irak avec des preuves fausses, viennent, au nom de l’UE, de se voir attribuer le Prix Nobel de la Paix.
Quelle Paix ?
Certainement pas la paix sociale avec les millions de chômeurs qui ne cessent d’augmenter, avec la désindustrialisation de l’Europe, avec la soumission des instances européennes aux dogmes des néo-conservateurs pour la plus grande gloire de l’Empire.
Nous autres, citoyens ordinaires, vivons la guerre des classes et sommes fatigués parfois de lutter.
A croire que ces messieurs du comité d’attribution des Nobel avaient forcé sur l’aquavit ou ont voulu, justement, s’en payer une bonne tranche.
Derrière l’austérité de façade de ces éminents découvreurs d’hommes, plus que de femmes, célèbres (la parité n’existe guère), il y a là de fieffés clowns tristounets.
Ils nous avaient fait le coup avec Obama quasi sanctifié aussitôt élu et qui n’a toujours pas fermé Guantanamo, ni réussit à convaincre ses états de supprimer la peine de mort. Pour un prix Nobel de la Paix, il y a de quoi se rouler dans la farine surtout quand on songe aux milliards de bénéfices réalisés par le complexe militaro-industriel américain.
Et puis surtout, j’aimerais bien que ces messieurs m’expliquent ce qu’est l’UE.
Si ce n’est une foultitude de fonctionnaires et d’élus fantoches cernés par les lobbies et qui s’entêtent à servir les intérêts d’un petit nombre contre les intérêts des peuples qui sont mis en concurrence, que l’on divise, que l’on manipule.
La situation des roms. Ils connaissent ou non ?
Les salaires bradés ici, maintenus là, les délocalisations à l’intérieur de cette UE désunie, le maintien des disparités, les jeux pervers de la concurrence déloyale, la paupérisation des plus pauvres maintenue, entretenue, voulue ?
Et la montée de l'extrême droite, des idées nazies, avec déjà leurs représentants au gouvernement grec, c'est du pipi de chat, et des promesses de paix ?
Cette attribution a-t-elle été achetée par la haute finance ? On pourrait le croire puisqu’elle sacre le capitalisme le plus sauvage et l’institution la plus à son service.
Désolé ! Mais il ne faudrait pas que le Nobel copie les attributions de la Légion d’Honneur française.
Messieurs, l’UE n’est point l’Europe que les vrais européens réclament, elle n’est qu’un marché d’un commun qui avilit tous ses ressortissants.
Blague à part, votre plaisanterie n’est pas de bon goût.